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Affaire Menlo Park Ltd

Padayachy nie toute implication dans le financement par la MIC

12 mai 2025, 11:00

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Padayachy nie toute implication dans le financement par la MIC

Convoqué pendant deux jours pour interrogatoire, les mercredi 7 et jeudi 8 mai, Renganaden Padayachy, ancien ministre des Finances, a fermement nié toute implication dans le financement controversé accordé à Menlo Park Ltd par la Mauritius Investment Corporation (MIC). L’ancien Grand argentier était entendu par la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Unit de la CCID, dans l’enquête ouverte après son arrestation le 16 avril sur le décaissement de fonds publics à la société Menlo Park Ltd, à la veille des élections générales, le 10 novembre 2024.

L’ex-ministre de Finances a ainsi été confronté aux déclarations de Jitendra Bissessur, ancien CEO de la MIC, qui l’accuse d’avoir exercé des pressions et donné des instructions pour que le dossier Menlo Park Ltd soit approuvé. En présence de son avocat, Mᵉ Raouf Gulbul, il a catégoriquement rejeté ces allégations, soulignant que la MIC est une entité indépendante qui ne répond pas au ministre des Finances, même si elle est une filiale de la Banque de Maurice (BoM). «Le ministre des Finances n’a aucun pouvoir d’ingérence dans les décisions de la MIC, qui sont prises exclusivement par son conseil d’administration, présidé par le CEO et deux deputy gouvernors de la BoM. je n’ai jamais eu le pouvoir de décider quoi que ce soit à leur place», a-t-il déclaré aux enquêteurs.

Renganaden Padayachy a également nié avoir donné des instructions à Harvesh Seegoolam, alors gouverneur de la BoM. Il affirme n’avoir joué aucun rôle dans l’octroi du financement à Menlo Park Ltd ou à Pulse Analytics, et n’avoir influencé ni directement ni indirectement le processus d’approbation de ces dossiers. Pour rappel, il est actuellement poursuivi pour entente délictueuse en vue de commettre une fraude, et pour fraude par abus de position. L’enquête des autorités se poursuit afin de déterminer si des fonds publics ont été détournés ou utilisés à des fins politiques à travers la MIC, à la veille d’un scrutin national.

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