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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 16 mars au vendredi 21 mars 2025
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Confidentiels
L'express leaks du dimanche 16 mars au vendredi 21 mars 2025

Plongez au cœur de l'actualité avec l'express, où nous vous dévoilons en exclusivité les derniers bruits de couloir, les buzz les plus récents et les scandales les plus retentissants que d'autres vous cachent. Restez informés et découvrez les dessous des événements qui façonnent notre société.
Ministres sous assistance contrariée
Un dirigeant politique monte au créneau contre l’attachement systématique de hauts fonctionnaires réfractaires aux nouveaux ministres. À ses yeux, c’est le meilleur moyen de torpiller toute dynamique. Dans le même souffle, un autre leader a fait part de son agacement par rapport à la pratique qui consiste à pêcher des conseillers en communication dans les salles de rédaction du privé : *«Cela ne va pas dans le sens d’un assainissement des relations avec la presse.» Deux autres attachés de presse ont d’ailleurs été recrutés cette semaine au sein de la presse. Ils avaient déjà servi sous un ancien gouvernement mais, à la différence du conseiller de Ritesh Ramful – qui était aussi aux côtés de Leela-Devi Dookun à l’Éducation – ils ont pris le temps de se reconvertir dans la presse, confie l’un d’eux. Le dernier cumul au ministère de Ramful pose question, notamment sur l’absence de processus clair de sélection.
Quand les sergents jouent aux marionnettistes
Deux sergents récemment arrêtés dans le cadre de l’affaire Iqbal Ramchurn auraient tenté, selon des témoignages de détenus, d’influencer ces derniers pour qu’ils portent plainte contre un autre collègue. Objectif présumé : se venger de celui qu’ils tiennent responsable de leur arrestation par la Financial Crimes Commission (FCC). Ironie de l’histoire : les deux officiers ont eux-mêmes passé une nuit en cellule… et laissent derrière eux un parfum de rancune et de règlements de comptes.
Rs 170 000 volatilisées : Deux policiers dans la tourmente
Une enquête interne, discrète mais tendue, secoue les rangs de la CID à Flacq. Deux enquêteurs sont soupçonnés d’avoir subtilisé Rs 170 000 lors d’une saisie dans une affaire de blanchiment d’argent. Le signal d’alerte est venu de la suspecte principale, qui conteste le montant consigné officiellement dans le procèsverbal. Depuis, les regards se tournent vers les deux limiers présents sur les lieux. Aucune mesure disciplinaire n’a été prise à ce stade, mais le malaise enfle et les langues commencent à se délier dans les couloirs de la brigade.
Artistes : une abolition… sans paiement
La grogne monte chez les artistes ayant participé aux célébrations de l’abolition de l’esclavage. Plusieurs d’entre eux n’ont toujours pas été payés, des semaines après l’événement. En cause : le ministère des Arts, toujours dépourvu de budget propre, dépend du ministère des Finances pour les décaissements. Or, aucune enveloppe ne serait libérée avant le prochain Budget 2025-2026 en juin. L’attente s’éternise, et certains dénoncent déjà un énième affront à la culture, une fois encore reléguée au second plan.
Retraite ? Pas maintenant
Ce CEO d’une institution-clé, présente depuis plus de 35 ans dans le paysage financier, est loin de songer à la retraite, bien qu’il ait atteint l’âge requis. Régnant en maître dans cette société entièrement financée par le secteur privé et après plus de 25 ans à sa tête, il vient d’obtenir une prolongation de deux ans, accordée par un conseil d’administration qu’il ménage souvent, en fermant les yeux sur certaines pratiques ou en se montrant d’une étonnante souplesse vis-à-vis de règles pourtant établies. Cette extension de mandat est loin de satisfaire ses stakeholders, qui critiquent ouvertement sa léthargie, son manque d’imagination et son incapacité à dynamiser l’institution avec des projets innovants. Si ses débuts ont été prometteurs, il est aujourd’hui perçu comme un poids, causant un tort considérable à l’institution en refusant de céder sa place. Pire encore : aucun plan de succession n’a été prévu. Allez savoir pourquoi…
Tensions au «Board» d’une banque
Tensions vives entre le chairman sortant d’une grande banque et une administratrice avec qui le dialogue semble rompu. Fin de semaine dernière, la situation a dégénéré : le président du conseil aurait lancé un cinglant «shut the fuck up!». La destinataire de cette invective a exigé que cette sortie soit consignée au procès-verbal, afin qu’elle ne se perde pas dans les limbes des non-dits.
Entre autorité et autoritarisme
Après plus de 100 jours en poste, l’heure du premier bilan a sonné pour les ministres. Tandis que certains s’adaptent avec efficacité à la réalité administrative, d’autres peinent à trouver leurs marques. C’est le cas de cette personne à la tête d’un ministère stratégique, qui peine à en comprendre les rouages et impose un style de management rigide et brutal. Réprimandes fréquentes, exigences disproportionnées, climat de tension : sous sa direction, le ministère tourne au cauchemar. Plusieurs cadres expérimentés ont demandé leur mutation, d’autres, en burn-out, ont pris des congés maladie prolongés. Dernier départ en date : sa plus proche collaboratrice, qui a préféré partir plutôt que de franchir une ligne rouge. Avant elle, un haut cadre avait fait le même choix. Aujourd’hui, ceux qui restent sont à bout. Certains appellent l’intervention du Bureau du Premier ministre (PMO) pour rétablir un climat de travail. Mais du côté du PMO, on estime que certains hauts fonctionnaires font volontairement obstruction, car ils ont été nommés par l’ancien régime…
On tourne autour de lui
Un nouveau ministre de l’Enseignement supérieur se retrouve peu à peu entouré de figures issues de l’ancien gouvernement. Bien qu’il ait lui-même été en poste dans une institution supérieure publique, il n’y bénéficiait pas alors d’un accueil chaleureux. Aujourd’hui, certains dirigeants d’établissements, dont les mandats arrivent à échéance, cherchent à se rapprocher de lui dans l’espoir d’une reconduction. Pendant ce temps, les institutions concernées sont en net recul, comme en témoignent des classements internationaux peu flatteurs. La priorité semble être devenue personnelle, au détriment du collectif.
Quand l’Éditorial devient tableau
L’étoile de «l’express», l’étoile prisonnière des silos, en mots et en couleurs.
Pour une rare fois, les mots d’un journal ont traversé le papier pour se déposer sur la toile. Des éditoriaux devenus couleurs, silences, regards. Des colères douces, des espoirs têtus, des mémoires suspendues. L’artiste, Jean-Paul Lavénérable, lui, n’a pas illustré – il a traduit. Il a donné chair aux idées, au souffle de la presse libre. Et le public, sans qu’on le lui dise, a compris. L’exposition Un seul peuple, une seule nation s’est achevée hier, laissant derrière elle un parfum de fierté partagée. Dans les regards, dans les conversations à voix basse au sortir de la salle, dans les messages griffonnés sur le livre d’or, on lisait cette phrase muette: cela nous ressemble. Un succès, non pas de foule, mais d’écho. Un succès qui ne se compte pas, mais qui se ressent.
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