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Couple extorqueur

La police met la main sur l’épouse

10 juin 2024, 17:30

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La police met la main sur l’épouse

La Criminal Investigation Division de Piton a procédé à l’arrestation d’une caissière à la fin de la semaine dernière. Âgée de 27 ans, la femme est soupçonnée d’avoir, avec son époux, extorqué plus de Rs 3 millions à un habitant du nord, âgé de 30 ans. Ce dernier l’a positivement identifiée. Lors de son interrogatoire, la jeune femme a nié son implication et a parlé d’un coup monté. Elle a, par ailleurs, demandé à être interrogée en présence de son avocat. Elle a passé la nuit de jeudi en détention et a comparu en cour vendredi.

La victime a subi les menaces du couple, habitant l’Amitié, pendant plus de trois ans.Le couple lui a extorqué plus de Rs 3 millions ainsi que plusieurs bijoux. Cependant, lassé de vivre dans la peur et l’angoisse, l’habitant du nord a finalement décidé de se rendre à la police. Il a porté plainte en février et une enquête policière a été ouverte, le dossier ayant été transmis à la brigade criminelle. Le jeune homme a raconté qu’il avait fait la connaissance de l’habitant de l’Amitié en 2019. Ils ont échangé plusieurs messages et même des photos. En 2021, l’habitant de l’Amitié a demandé au jeune homme de lui envoyer une photo de ses parties intimes, ce que ce dernier a aussitôt fait par WhatsApp. C’est à ce moment-là que tout a changé. Le trentenaire a découvert une autre facette de son ami, ainsi que l’existence de son épouse. Le couple s’est aussitôt mis à faire chanter le trentenaire en lui demandant plusieurs sommes d’argent.

L’habitant du Nord a expliqué que d’avril 2021 à décembre 2023, il leur a transféré la somme de Rs 1 321 225 par l’application Juice de la MCB. Il a également remis la somme de Rs 300 000 début janvier et une somme de Rs 700 000, ainsi que plusieurs bijoux. Le couple le faisait chanter en le menaçant de publier la photo sur les réseaux sociaux afin de nuire à sa réputation. Craignant les représailles et que ses maîtres chanteurs exécutent leurs menaces, le trentenaire a affirmé qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de se plier à leurs ordres. Il a avancé qu’il ne pouvait en parler à personne et qu’il vivait constamment dans la peur. Ce n’est qu’en février qu’il a commencé à vouloir dénoncer cette affaire. Il a également remis les captures d’écran des virements effectués à la police.