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Psycho : attaquer pour se défendre
Le moyen de défense de certains est d’attaquer. Pourquoi ce mode opératoire ? Quelles sont les options ?
«Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?» chante Johnny Hallyday, un rien agressif. Certaines personnes ont la fâcheuse manie de jouer les petits chefs, comme pour prendre le dessus avant les autres ou pour répliquer à une quelconque attaque. Il s’agit d’un réflexe. Lorsqu’il y a un (éventuel) danger, elles se défendent alors que d’autres font preuve de ruse, jouent la séduction.
Ce comportement découle généralement d’expériences vécues ou de valeurs inculquées comme «il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds», «dans la vie, il y a les gagnants et les perdants». Alors, pour certains, ces préceptes se traduisent, dans la vie réelle, par une attitude guerrière. Mais à force d’appréhender une attaque, il y a le risque que les autres se sentent agressés ou se montrent méfiants.
Attaquer pour se défendre, c’est aussi une façon d’éviter certaines émotions comme la tristesse. La colère, la rage et l’agressivité, au contraire, épargnent à celui/celle qui se défend un sentiment de vulnérabilité ou d’impuissance. Il ou elle a alors l’impression de tout contrôler, d’être en situation de pouvoir. Cependant, les spécialistes s’accordent à dire que crier au lieu de pleurer, c’est fausser ses émotions.
La peur est généralement à l’origine de l’attaque. Et réveille généralement des blessures antérieures. L’abandon par ses parents ou un aîné trop imposant sont autant d’exemples qui poussent un individu à se créer un mode de défense. Une stratégie qu’il peaufine au fil des années.
Pour autant, cette posture n’est pas la meilleure des solutions. Première étape : ne pas céder au réflexe. Lorsque que vous vous sentez en danger, soufflez un moment et posez-vous cette question : suis-je vraiment en danger ? Éloignez-vous de la source de votre angoisse et restez objectif.
Autre option : changer de stratégie. Il existe des alternatives à l’attaque. Par exemple, tentez l’humour ou apprenez à pleurer. Dernier recours, et non des moindre, recherchez l’aide d’un professionnel. Car il est parfois nécessaire de s’en remettre à une tierce personne pour vous aider à changer votre vision des choses.
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