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Second emploi: cinquante lecturers de l’UoM dans l’illégalité
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Second emploi: cinquante lecturers de l’UoM dans l’illégalité

Il ne s’agit pas de cas isolés. Alors que trois lecturers de l’université de Maurice (UoM) font l’objet d’une enquête de la commission anticorruption, la direction de l’UoM soupçonne qu’une cinquantaine d’autres travailleraient, eux aussi, à temps partiel dans des institutions d’enseignement supérieur. Et ce, sans son aval.
C’est du moins ce qu’avancent des sources proches de la direction. La question sera soulevée lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de l’UoM vendredi. L’objectif étant d’y mettre bon ordre, une fois pour toutes.
Comment en est-on arrivé à une telle situation ? Il nous revient que de nombreux chargés de cours ont, dans le passé, fait des demandes à la direction pour pouvoir travailler à temps partiel dans d’autres établissements. Mais ayant systématiquement essuyé des refus, ils auraient fini par passer outre cette «étape».
Selon les règlements de l’UoM, les chargés de cours n’ont pas le droit d’enseigner dans une autre institution d’enseignement supérieur, sauf s’ils ont obtenu une autorisation en écrit du pro-Vice chancelier. Qui plus est, il est stipulé que lorsqu’un lecturer travaille dans un autre établissement, un tiers de ses bénéfices revient à l’UoM.
Au niveau de la direction, on explique que cette affaire fera l’objet de discussions dans des comités, avant qu’elle ne soit portée devant le conseil d’administration, vendredi. Sollicités, les dirigeants de l’University of Mauritius Academic Staff Union sont restés injoignables.