Publicité
Les bons réflexes en cas d’accident vasculaire cérébral
25 octobre 2015, 07:18
Par
Partager cet article
Les bons réflexes en cas d’accident vasculaire cérébral
La Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sera observée demain, jeudi 29 octobre. Cette attaque tue ou laisse des séquelles irréversibles. Voici quelques réflexes à avoir si une personne de votre entourage est touchée.
RECONNAÎTRE LES SYMPTÔMES
Les signes avantcoureurs d’un AVC ne trompent pas et sont faciles à reconnaître. C’est une paralysie soudaine ou l’engourdissement brutal d’un côté du corps. Cela peut être le bras, les jambes ou les deux. Il y a aussi la difficulté ou l’incapacité à s’exprimer oralement et une perte de l’attention. Le fait de reconnaître à temps les symptômes d’une attaque peut sauver des vies.
AGIR VITE
Les minutes qui suivent l’apparition des symptômes d’un AVC sont cruciales et une prise en charge médicale urgente est capitale. Le docteur Cassam Hingun, cardiologue, explique que l’AVC est l’interruption de la circulation sanguine dans une partie du cerveau. «Les tissus du cerveau sont extrêmement sensibles. Après trois minutes sans oxygène, ils meurent. Donc, plus on agit rapidement, plus on a de chance de guérison», explique-t-il.
Le cerveau est doté d’un réseau vasculaire complexe lui permettant d’irriguer chaque zone cérébrale. Cependant, un vaisseau peut être obstrué par un caillot de sang, la zone habituellement irriguée par ce vaisseau va alors manquer d’oxygène. Conséquemment, les cellules nerveuses de cette zone meurent et les dommages peuvent être irréversibles. D’où la nécessité d’une action rapide. Il s’agit d’un AVC ischémique. Il y a aussi l’AVC hémorragique.
C’est un vaisseau sanguin qui gonfle et qui forme un anévrisme, soit une dilatation comme une poche et qui peut se rompre. La rupture de l’anévrisme cause un saignement à l’intérieur du cerveau et l’inonde. La circulation sanguine s’en trouve perturbée.
LIMITER LES RISQUES
«Le diabète, l’hypertension, le cholestérol et le tabagisme sont les quatre principaux facteurs de risque des AVC», explique le docteur Hingun. Il préconise une bonne hygiène de vie afin de limiter les risques d’attaque. Il conseille de pratiquer une activité physique régulière et d’éviter la sédentarité et le surpoids.
Une alimentation équilibrée joue aussi un rôle préventif. Le fait de consommer des aliments sans excès de sel, de sucre ou de graisses est un facteur protecteur. Par ailleurs, «Si un fumeur a déjà fait un AVC, il lui faudra immédiatement arrêter de fumer», précise le docteur Hingun.
Finalement, évitez le stress. Il favorise les AVC et les maladies cardiaques. Que ce soit les soucis du quotidien ou des conflits qui en résultent, il est important d’identifier vos sources de stress et de les gérer sainement.
Publicité
Les plus récents
Consultations pré-budgétaires
Les associations des automobilistes réclament une réduction des taxes sur l’essence
Un jury complet a été sélectionné au procès historique de Donald Trump (juge)
Patrimoine dégradé
Moulin à Poudre, vestige historique devenu dépotoir
Comité régional du MMM à Vacoas
Paul Bérenger: «Xavier alé lézot vini, notre lutte ne change pas»
Balade
L’Escalier: Où chaque marche narre une histoire…