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Woochit veut imposer un prix d’accès à l'îlot Gabriel

23 novembre 2014, 18:25

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Woochit veut imposer un prix d’accès à l'îlot Gabriel

Après son boathouse dans la cour de la garde-côte de Trou-aux-Biches et sa licence d’opération de jet-skis cette année, Jayraj Woochit se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. L’activiste du Parti travailliste au n° 5 remet sur le tapis son projet initial d’imposer un droit d’accès payant aux touristes et aux Mauriciens à l'îlot Gabriel. Le nouveau tarif évoqué: Rs 600.

 

Ce, après que son bail a été renouvelé, en février dernier, pour sept nouvelles années. C’est ce qu’a confirmé le principal concerné que l’express a joint au téléphone, le mardi 18 novembre. Il avait obtenu un premier bail de sept ans en 2007.

 

«En sus de fournir un service de qualité, nous avons aussi d’autres frais comme l’entretien de l’île», justifie JayrajWoochit. Le tarif qu’il propose d’appliquer comprendra, poursuit-il, la restauration. À ce sujet, une réunion informelle entre Jayraj Woochit, ses trois neveux et une douzaine d’opérateurs d’excursions à bord de catamaran, s’est tenue, lundi, à Grand-Baie.

 

Certains opérateurs rejettent déjà la proposition de l’agent rouge craignant que l’îlot Gabriel ne se transforme en «bazar». «Puis, le rôle des opérateurs, qui jusque-là organisent eux-mêmes les déjeuners à bord, et selon un cahier des charges bien établi par les tour-opérateurs, se réduira à être de simples transporteurs», déplore, pour sa part, un entrepreneur du secteur.

 

La réplique de Jayraj Woochit est que les opérateurs n’auraient qu’à augmenter leurs tarifs. «Pou enn touris pass enn bon moman trwa zer kat erd tan lor lil, 40, 50 euros (NdlR : Rs 1600, Rs 2000) li pa bel la mone», fait-il valoir.

 

Sans compter que depuis le jeudi 13 novembre, Jayraj Woochit et ses trois neveux ont le contrôle total de l’îlot Gabriel. L’activiste vient de mettre un terme au Management Contract de celui qui  gérait l’îlot durant ces sept dernières années.

 

Mais, déjà, un premier incident impliquant des opérateurs d’excursions en catamaran et les «responsables» de l’île s’est produit en fin de semaine dernière. Selon des témoins, ces derniers auraient tenté d’empêcher des clients d’accoster la plage. «Sur l’insistance des clients, ils sont revenus à de meilleurs sentiments», raconte un opérateur. Version que nie en bloc Jayraj Woochit. Ce dernier confie néanmoins avoir de nouveaux projets pour l’îlot. Comme mettre à la disposition du public des kiosques, des bancs et des facilités de restauration.