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Meurtre à Triolet

Ravish Seetul soumis à une expertise psychologique : Il évoque des aveux sous brutalité policière, puis se rétracte

29 juin 2025, 11:00

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Ravish Seetul soumis à une expertise psychologique : Il évoque des aveux sous brutalité policière, puis se rétracte

Un drame d’une rare violence a bouleversé la localité de Triolet, où Koomunty Seewoopaul-Matoorasing, 82 ans, a été retrouvée morte à son domicile dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin. Le suspect est Ravish Kumar Seetul, 36 ans, connu pour ses antécédents de toxicomanie. Les officiers de la MCIT avaient pris rendez-vous avec le département du médico-légal de la police dans la semaine écoulée pour évaluer son état mental. Il y a déclaré ne pas être certain d’avoir tué la vieille dame et qu’il a fait ses aveux sous brutalité policière.

Face à ces propos troublants, une évaluation psychologique de sa responsabilité pénale a été ordonnée. Au département du médico-légal, le médecin légiste Dr Sudesh Kumar Gungadin, a procédé à un premier examen, visant à établir si le suspect jouissait de toutes ses facultés mentales au moment des faits. Selon les observations médicales initiales, Seetul est apte à comprendre ses actes et à répondre de ses actions.

Au cours de l’enquête menée par la MCIT, Seetul avait fini par avouer le meurtre. Il affirme avoir aperçu un trousseau de clés près de la maison de la victime alors qu’il se rendait au Casino Senator dans la soirée de samedi. Il s’en serait emparé, puis aurait pénétré dans la maison avec l’intention de commettre un vol. Une fois à l’intérieur, il dit avoir marché sur quelque chose, découvrant le corps de la victime au sol, le visage recouvert d’un sac plastique, les mains ligotées.

Il soutient qu’il faisait noir, qu’il ne voyait pas clairement, et qu’il cherchait de l’argent. Il prétend avoir trouvé Rs 3 000, mais ces billets ont finalement été retrouvés cachés dans un oreiller, laissant supposer qu’il n’avait pu s’en emparer que de Rs 1000. Il a également brièvement prétendu avoir été brutalisé par la police pour extorquer ses aveux, avant de se rétracter rapidement.

Pendant l’acte, la sœur de la victime, Gyantee Ramnarain-Hemawtee, 85 ans, était présente dans la maison. Elle a raconté avoir entendu des bruits inhabituels et avoir crié en hindi à plusieurs reprises : «Qui est-ce? Qui est-ce?», sans jamais recevoir de réponse.

Face aux incohérences dans ses déclarations et à des questions précises – notamment sur sur la manière dont il avait pu apercevoir un corps ligoté dans l’obscurité – Seetul s’est effondré et a avoué son implication directe dans le meurtre.

Depuis la découverte du corps, la Major Crime Investigation Team (MCIT) et la DCIU privilégiaient la piste d’un meurtrier issu de la localité, familier des habitudes de Santa Matoorasing et de sa sœur. Leurs soupçons se sont notamment portés sur un jeune homme de 22 ans, employé comme helper, résidant à proximité de la boutique tenue par les deux sœurs. Il a donc été interpellé en vue d’un interrogatoire.

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