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«The biggest showbiz event»

Met Gala 2025 «tailoring» black style

13 mai 2025, 09:30

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Met Gala 2025 «tailoring» black style

Budget colossal

Pour assister à cette soirée, il faut débourser 75 000 dollars par tête ou 350 000 dollars pour une table de dix célébrités. Environ 600 invités mais ils payent. Sont concernés les pop stars, le monde du cinéma, celui de la mode et même celui du sport. Chaque année, un thème est choisi, que les grands couturiers et les vedettes doivent suivre à la lettre, quitte à essuyer un refus de participation.

Le thème choisi cette année est Tayloring black style. Après l’esclavage, les noirs ont adopté leur mode différente de celle de l’Amérique blanche. Les recettes de ce fund-raising ont atteint 61 millions de dollars en 2024. L’évènement attire de grosses donations des grandes marques. Des sommes colossales sont englouties dans la préparation du Met Gala : les équipes, le catering, les bijoux, la coiffure, les chorégraphies, les immenses tapis. Tout est contrôlé par Anna Wintour, directrice du magazine Vogue et co-organisatrice de l’événement.

C’est du grand spectacle glamour mais certaines se couvrent parfois de ridicule. Les moments sublimes ne manquent pas car ces célébrités sont habillées par les plus grands couturiers qui doivent faire preuve de créativité. L’édition de cette année est marquée par l’absence d’un grand habitué. Il s’agit de Sean Diddy Combs, actuellement jugé par un tribunal pour trafic sexuel.

Le dandysme noir

Tous, stars et couturiers, devaient s’inspirer de ce thème. À part quelques ratés, l’ensemble fut magnifique. Impossible de citer tous les noms mais mentionnons quelques exemples. Tout en respectant le dress code, Demi Moore portait une robe confectionnée avec 1 400 perles et ayant nécessité 760 heures de travail. La majorité était des femmes. Surprise avec la présence de Kamala Harris, ex-vice-présidente de Joe Biden et candidate à la présidence. L’inévitable Rihanna devenue femme d’affaires qui attend son troisième enfant. Diana Ross avec une traîne de cinq mètres, Shakira avec une traîne rose encore plus longue, Whoopi Goldberg portant, malgré son âge, une robe constituée de 350 000 paillettes ayant nécessité 7 000 heures pour la confection ; 1 455 heures pour la création des bijoux de Halle Berry.

D’autres sont arrivés en couple comme Alicia Keys. Les jeunes célébrités comme Sabrina Carpenter avaient adopté la mode du pantless. Des costumes zazous à la manière de King Creole, des suits en tous genres, André 3000 avec un piano à queue sur le dos. Stevie Wonder, à 74 ans, était présent. Les photographes ont mitraillé. L’évènement est fortement médiatisé et repris en direct sur YouTube. Certaines tenues étaient iconiques à la manière de Lady Gaga et Kim Kardashian les années précédentes. L’after-party fut, dit-on, endiablée. Grande première avec la participation de quelques célébrités de Bollywood comme Priyanka Chopra. Un acteur, et non des moindres, Shah Rukh Khan en personne. Les présentateurs ne l’ont pas tout de suite reconnu mais se sont rattrapés en présentant «the most wellknown actor in the world»

Seule fausse note. Donald Trump a décidé de taxer à 100 % les films américains tournés hors des États-Unis et tous les films étrangers. Leonardo Di Caprio, un autre habitué, n’a pas voulu défiler. Il a caché son visage pour suivre Vittoria, sa petite amie, défiler sur le tapis rouge. Cet évènement rivalise avec celui de la remise des Oscars. Au programme, le cocktail d’accueil suivi du défilé, visite d’une exposition sur le thème de la soirée, le dîner avec des divertissements par certains des artistes ayant participé au défilé. L’extravagance n’était pas interdite.

Les Oscars de la mode, au départ caritatifs, sont devenus le plus gros évènement de l’année dans le monde du spectacle, du cinéma, de la musique. Le Met Gala a lieu tous les ans le premier lundi du mois de mai et réunit tout le gratin des célébrités. Cette année ont été aussi invitées les stars de K-Pop coréen et de grandes figures de Bollywood. Tout a commencé modestement, en 1948, dans le but de fonder le Metropolitan Museum of Art de New York. En 1995, Anna Wintour, la papesse de la mode dans le monde, le transforme en un évènement le plus attendu aux États-Unis.

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