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Manière de voir
Intelligence artificielle : évolution bénéfique ou révolution diabolique ?
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Intelligence artificielle : évolution bénéfique ou révolution diabolique ?

Elle s’est imposée avec fulgurance. L’omniscience ? Un tournant technologique d’une ampleur inestimable. Ce n’est pas une raison pour ne pas se poser un certain nombre de questions simples même si on n’a pas toutes les réponses. L’intelligence artificielle (IA) impulse une dynamique. Elle répond à l’obsession de l’homme pour la vitesse. Alors nous fonçons, adoptons sans encadrement alors qu’elle pénètre dans tous les secteurs.
🔵 Énormes bénéfices si…
L’IA va peut-être même nous remplacer d’ici 2030. Les grandes puissances décortiquent les processus neuronaux. La Chine avec DeepSeek s’avère dix fois moins énergivore. À noter donc que l’IA dévore beaucoup d’énergie. Des chercheurs veulent qu’elle fonctionne comme un cerveau humain, soit une sorte de mix entre biologie et informatique. De la sciencefiction ? Pas de caméra mais une puce dans le robot qui va fusionner l’œil et le cerveau. Un système nerveux va envoyer des signaux. Qu’en est-il de l’éthique ?
Certains experts prédisent que dans cinq ans, ce sera le règne de l’intelligence universelle. À la poubelle IPhone, téléphone intelligent, écrans tactiles, lunettes non connectées. Des lentilles sont déjà en fabrication chez Google, Meta et Apple. L’IA générative va raisonner comme l’être humain, rendra le monde meilleur, augmentera les connaissances humaines tout en générant bien sûr des millions de dollars. Le doute est permis…
Espérons que les enfants ne perdront pas leur capacité à communiquer avec les humains. Ne pas donner accès à ChatGPT aux moins de 12 ans parce que cela les rendrait bêtes. Les profs eux seront largués n’ayant pas subi un apprentissage. L’IA avec ses super-pouvoirs aura accès à tout : courriel, agenda, membres de la famille, situation financière, etc. Pourvu que l’homme garde son esprit critique et sa manière de penser.
🔵 Outil techno ou menace ?
Deux courants s’affrontent. D’une part un outil technologique, d’autre part une menace pour la race humaine contrôlée par l’IA devenue super intelligente. Elle pourra corriger des centaines de copies (dissertation, calcul) en trente secondes. Mais lors des essais, les chercheurs ont constaté que parfois les réponses fournies par l’IA contredisent son propre raisonnement. De quoi mettre en doute sa fiabilité ?
Des microrobots vont… nettoyer le sinus et s’en prendre ensuite aux bactéries. Mauvaise nouvelle pour les centres d’appels car en Inde ils ont réussi à effacer l’accent. En Italie, le premier robot humanoïde peut s’élever dans les airs. Aux USA, l’IA générative a été modelée pour assurer les services de l’e-commerce. Elle pourrait même prendre des décisions à la place de l’homme et tout régler comme par magie. Si elle dévie, c’est parce que l’homme ne l’a pas alimenté en données fiables. Rappelons aux lecteurs que ce n’est pas une page de science-fiction.
Le ChatGPT deviendrait même le journal de demain. Les robots conversationnels de l’IA fourniront l’information grâce à ses infos plus rapides. Ils pourront lire, traduire, répondre aux questions posées d’où la perte d’influence des médias actuels. Question : n’est-ce pas dangereux si une personne pourrait faire sa propagande via une vidéo info ?
Se pose aussi le problème des droits d’auteur protégeant la création humaine, comme le livre, la vidéo, la musique. Déjà Sony Music a dû retirer 75 000 hypertrucages. Attention aux deep-fakes à base de faux documents pour produire de fausses identités. Aucun système de vérification ne semble avoir été prévu.
L’automatisation ne privilégie pas l’embauche. Bonjour le chômage, si les services administratifs sont automatisés. Certains comme Amazon, Google et Microsoft ont prévu de former des talents. De jeunes apprentis pour l’avenir.
🔵 La robotique
Les robots pourront accomplir de nombreuses tâches comme conduire la voiture. Dotés d’un cerveau artificiel, ils pourront fonctionner des jours entiers. Ils réduiront la consommation d’énergie de 90 %. Des caméras pratiqueront la reconnaissance faciale. Le Japon va plus loin. Au pied du Mont Fuji, il construit une ville «intelligente» contrôlée par les robots, Wolver City. Il institue un renouvellement de l’urbanisme et la mobilité intelligente. Humains et robots vont cohabiter. Quant à l’Angleterre, elle veut construire dans l’espace.
Se pose un problème humain. Comment faire du robot un compagnon de travail, lier des relations avec un collègue, converser et répondre. Le besoin d’empathie relève de l’humain. Des employés seront remplacés, des effectifs réduits, des licenciements nombreux mais le tout augmentera la productivité. En France, un prototype du nom de Magistral serait capable de raisonner, de réfléchir avant de répondre et prendra le temps qu’il faut pour discuter argent.
🔵 Les perdants
Gros dégâts au niveau de l’emploi. Des salaires divisés par deux pour les traducteurs – surtout littéraires – ceux qui assurent le doublage, les jeux vidéo… le choix des mots, la lourdeur du style, les répétitions. Même traitement pour les notices de médicaments, les textes en marketing ou techniques. Des essais ont été faits sur des milliers de livres ; ils portent atteinte au champ de réflexion. En revanche, l’IA facilitera la vie pour les mails, l’emploi du temps, les travaux d’un.e secrétaire. Il y a ceux (26 % déjà) qui préfèrent consulter l’IA plutôt que le psychologue ! L’Australie s’intéresse surtout aux casques, implants et électrodes sur le cerveau. L’interface entre le cerveau et l’ordinateur.
Il faudra quand même du temps pour que l’IA rivalise avec l’intelligence humaine (Ouf ! ). Prenez un domaine : celui de la nuance. À l’homme de se montrer responsable et sage. Après tout, l’IA, ce n’est qu’un moteur qui a besoin de… données. Sans les données que nous lui fournissons il n’est rien. Ne croyons pas dans l’omniscience et ne nions pas ses effets néfastes. Ce petit tableau sur IA fout la trouille d’autant qu’il creuse encore plus le fossé entre pays riches et pauvres. Ça se gâte quand on apprend que l’IA développe aussi l’intelligence émotionnelle. C’est-àdire qu’elle peut détecter nos émotions avant que nous ne les ressentions.
Mais il est des compétences que l’IA ne pourra jamais remplacer. Elle ne peut pas interpréter pour tirer des décisions dans, par exemple, l’analyse de la finance… concevoir, rédiger des contenus… gérer un projet, le piloter… faciliter la transition entre la technologie et l’humain… elle ne peut pas poser des questions… pour garder le contrôle, l’homme doit acquérir une compétence fine. Tout ceci implique la création de nouveaux métiers dans le monde du travail. Dans tous ces cas, l’humain reste le maître d’œuvre.
Un dernier exemple. L’IA a tendance à renforcer nos préjugés dans des domaines vitaux comme la santé, les affaires, l’éducation, le droit… L’homme ne devrait pas s’agenouiller devant toute nouvelle technologie. Il faut arrêter l’engouement en pensant que l’IA est le nec plus ultra.
Topet pa vo moret!
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