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Programme gouvernemental 2025-2029

Critiques, défis et bilan

6 mars 2025, 12:00

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Critiques, défis et bilan

Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a affirmé, mardi, que l’ancien gouvernement a laissé les finances publiques dans une situation difficile. Selon lui, l’actuelle administration s’efforce de rétablir la stabilité. «Depuis notre arrivée au pouvoir, nous avons rétabli une paix qui faisait défaut auparavant», a-t-il déclaré.

Tout en reconnaissant certains projets initiés sous l’ancien régime, notamment la construction d’un hôpital spécialisé dans le traitement du cancer, il a toutefois critiqué la gestion des ressources. «Des équipements restent inutilisés et des médicaments ont expiré», a-t-il souligné, ajoutant que le ministère de la Santé traverse une période critique, comparable à une unité de soins intensifs.

Concernant les hôpitaux, il a relevé un déséquilibre entre le secteur public et le secteur privé. «Pendant que des établissements privés, notamment ceux liés à d’anciens dirigeants, prospèrent, les hôpitaux publics ont été négligés», a-t-il avancé, s’interrogeant sur les choix de priorités effectués par l’ancienne administration.

De son côté, le ministre des Infrastructures nationales, Ajay Gunness, a également critiqué la gestion du précédent gouvernement du Mouvement socialiste militant. Selon lui, l’ex-Premier ministre, Pravind Jugnauth, manquait de transparence. «Répondre aux questions semblait être une contrainte, et obtenir des clarifications était un véritable défi.»

Par ailleurs, il a accusé le MSM d’avoir contribué aux divisions au sein de la population. Il a cependant assuré que les membres du Mouvement militant mauricien sont restés fidèles à leurs engagements. «Après les élections, notre priorité est d’accompagner la population et de concilier développement économique et protection de l’environnement», a-t-il précisé, ajoutant que son parti adoptera une approche économique différente.

Le ministre du Tourisme, Richard Duval, a quant à lui rappelé que le secteur touristique contribue entre 21 % et 24 % au produit intérieur brut, en tenant compte de ses effets directs et indirects. Il a mis en avant l’intérêt des visiteurs pour la découverte du pays et de sa culture. Il a également insisté sur l’importance du tourisme intérieur et de la valorisation du patrimoine, estimant que ces initiatives soutiendraient les petites et moyennes entreprises tout en dynamisant l’économie. «Notre stratégie couvrira plusieurs segments, notamment le tourisme de santé et de bienêtre, culturel, patrimonial, sportif, musical et communautaire», a-t-il indiqué.