Publicité

Sur neuf mois

Bénéfice net de Rs 2,9 milliards du Groupe CIEL

15 mai 2025, 13:42

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Bénéfice net de Rs 2,9 milliards du Groupe CIEL

Belle performance. Au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2025, CIEL a réalisé un chiffre d’affaires de Rs 28,0 milliards et un bénéfice net après impôt de Rs 2,9 milliards. Sur les neuf mois prenant fin au 31 mars 2025, le chiffre d’affaires du groupe atteint Rs 28,0 milliards, en progression de 7 %. Il est dopé par la performance des opérations Textile en Inde, du pôle Santé à Maurice et en Ouganda, des activités bancaires à Madagascar, ainsi que les hôtels Sunlife à Maurice.

A noter que l’EBITDA s’élève à Rs 5,3 milliards, reflétant la bonne tenue des activités malgré l’impact de la fermeture temporaire du Shangri-La Le Touessrok pour rénovation dans le portefeuille Riveo ainsi que les ajustements salariaux appliqués dans l’ensemble des pôles. L’exercice précédent incluait un gain exceptionnel lié à la vente d’un terrain dans le pôle Immobilier. Le groupe maintient une marge d’EBITDA solide à 18,9 %. Le bénéfice net après impôt s’élève à Rs 2,9 milliards, porté par de solides performances des pôles Textile, Santé et Finance, bien que partiellement atténuées par un EBITDA en retrait et une contribution moindre des sociétés associées. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires atteint Rs 1,6 milliard, représentant un bénéfice par action de Re 0,93. Le flux de trésorerie disponible s’élève à Rs 2,0 milliards sur la période, reflétant principalement une hausse des besoins en fonds de roulement dans le pôle Textile, liée à l’augmentation des capacités de production du segment «Woven» en Inde, des dépenses d’investissement dans le pôle Hôtellerie, ainsi que des coûts liés au développement dans le pôle Immobilier.

La dette nette portant intérêt s’établit à Rs 13,2 milliards, en lien avec les investissements stratégiques engagés dans les pôles Santé et Hôtellerie. Elle intègre également les dépenses d’investissement et les besoins en fonds de roulement du Groupe. Le ratio d’endettement s’élève à 26,3 %.

Commentant ces résultats, Jérôme De Chasteauneuf, Group Finance Director de CIEL Limited, indique : «Dans un environnement global complexe, nous restons concentrés sur l’exécution rigoureuse de notre stratégie et confiants dans la capacité de notre portefeuille diversifié à créer de la valeur sur le long terme.» Sur le front de l’hôtellerie, le chiffre d’affaires du pôle s’élève à Rs 6,6 milliards. Le pôle Hôtellerie a poursuivi son repositionnement stratégique avec l’introduction distincte en Bourse de Sun Limited («Sun») et de Riveo Ltd («Riveo») sur le marché officiel de la Stock Exchange of Mauritius.

Sun enregistre une croissance continue, avec une hausse de 7 % du RevPAR (revenu par chambre disponible) et une marge d’EBITDA solide de 32,0 %, malgré un contexte de pressions salariales persistantes.

La performance de Riveo a été impactée par la fermeture temporaire du Shangri-La Le Touessrok pour rénovation, ainsi que par une baisse du taux d’occupation au Four Seasons, en amont de sa fermeture programmée pour rénovation. L’EBITDA du pôle atteint Rs 1,7 milliard avec un bénéfice net après impôt qui s’élève à Rs 783 millions.

Au chapitre du textile, le pôle affiche une progression de 8 % de son chiffre d’affaires, qui s’élève à Rs 12,3 milliards, portée par la hausse des volumes de ventes dans l’ensemble des segments, notamment à travers les opérations en Inde.

L’EBITDA augmente de 14 %, atteignant Rs 1,3 milliard, soutenu par l’amélioration des performances opérationnelles, une gestion optimisée des coûts et un portefeuille de produits diversifié. Le bénéfice net après impôt enregistre une progression de 18 %, à Rs 573 millions. Pour ce qui est de la finance, le chiffre d’affaires du pôle enregistre une augmentation de 11 %, à Rs 4,6 milliards, portée par la croissance des prêts accordés aux entreprises chez BNI Madagascar, malgré une pression continue sur les marges liées à la hausse des coûts de financement.

L’EBITDA s’élève à Rs 1,5 milliard, reflétant l’effet de cette légère contraction des marges. La part des résultats de Bank One attribuable au Groupe s’élève Rs 253 millions. Le bénéfice net après impôt enregistre une hausse de 7 %, atteignant Rs 1,3 milliard, grâce à un niveau de provisions pour pertes sur crédits attendu, plus bas que prévu. Le pôle santé, lui, a une belle forme. Son chiffre d’affaires s’élève à Rs 4,2 milliards, soutenue par la solide performance des opérations en Ouganda et la contribution renforcée des établissements à Maurice.

L’EBITDA progresse de 25 % atteignant Rs 838 millions, soutenu par des gains d’efficience opérationnelle, ayant permis d’atténuer les pressions inflationnistes et de préserver les marges. Le bénéfice net après impôt enregistre une hausse de 42 %, atteignant Rs 330 millions, reflétant la capacité du pôle à maintenir sa rentabilité malgré l’augmentation des charges liées aux projets d’expansion.

En ce qui concerne l’immobilier, le pôle enregistre une augmentation de 36 % de son chiffre d’affaires, à Rs 234 millions, portée par l’augmentation des revenus locatifs du portefeuille Evolis, en ligne avec la stratégie du groupe visant à développer des sources de revenus récurrentes.

La perte nette après impôt s’élève à Rs 26 millions, liée aux coûts de développement en cours du projet Tropical Agrihood à Ferney, ce qui reflète la nature cyclique de l’activité immobilière et le positionnement du portefeuille en vue d’une croissance future. Quant à l’agro, le pôle enregistre un bénéfice de Rs 184 millions, en recul par rapport à la même période de l’an dernier, principalement en raison de la baisse généralisée des prix du sucre dans les différentes zones d’activité.

Chez Alteo, la hausse du chiffre d’affaires dans le segment Immobilier a été partiellement compensée par une moindre récolte de cannes. Les opérations de MIWA en Tanzanie ont connu une forte reprise de la production pour cette récolte, mais la baisse des prix sur le marché local liée aux surplus d’importations a pesé sur la performance. Au Kenya, la production a été affectée par une réduction de la disponibilité de la canne en début de saison de récolte.

Publicité