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Ossements retrouvés à Rodrigues: treize suspects en cour 14 ans après
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Ossements retrouvés à Rodrigues: treize suspects en cour 14 ans après
Ils sont accusés d’avoir participé au meurtre de Barthélemy Azie, dont les ossements ont été retrouvés à Rodrigues en août dernier. Treize suspects, dont deux femmes, ont comparu en cour de Port-Mathurin ce mardi 7 janvier. N’ayant pas obtenu la liberté conditionnelle, ils ont été reconduits en cellule policière.
Les arrestations se sont multipliées ces dernières semaines dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Barthélemy Azie, dont les ossements ont été retrouvés à montagne Malgache, à Rodrigues, en août dernier. Et ce mardi 7 janvier 2014, treize suspects, dont deux femmes, ont comparu en cour de Port-Mathurin sous une accusation provisoire de meurtre.
Leur demande de remise en liberté sous caution a été refusée. Ils ont été reconduits en cellule policière jusqu’à leur prochaine comparution en Cour, prévue pour le 13 janvier. Si la police objecte une nouvelle fois à leur remise en liberté, ils seront transférés à la prison de Pointe La Gueule.
Barthélemy Azie était porté disparu depuis 1999. Les treize personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir participé au lynchage du jeune homme jusqu’à ce que mort s’ensuive et de s’être ensuite débarrassés du corps au fond de la cascade de Montagne Malgache. Une reconstitution a eu lieu le 29 décembre en présence de Merge Jolicoeur, qui serait passé aux aveux.
Il y a eu plusieurs autres arrestations dans le cadre de cette affaire, dont celle de Jean Karl Casimir. Mais faute de preuves tangibles, les suspects ont été relâchés. Après la découverte des ossements, la police rodriguaise a procédé à la réouverture de l’enquête, placée sous la supervision de la Criminal Investigation Division de Port Mathurin. Et c’est Jean Karl Casimir, qui a finalement mis la police sur la piste des présumés coupables.
«Cela n’a pas été facile de mener ces opérations mais je suis très satisfait du résultat et du travail de mes co-équipiers. Il a fallu beaucoup de persévérance», soutient l’inspecteur Rajesh Moorghen.
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