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Une famille réunionnaise porte plainte contre un propriétaire de bungalows
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Une famille réunionnaise porte plainte contre un propriétaire de bungalows

Ce sont des vacances dont ils se souviendront, mais pas pour de bonnes raisons. Trente-deux membres d’une famille réunionnaise, qui avaient réservé quatre bungalows, à Flic-en-Flac, se sont retrouvés sans hébergement à leur arrivée à Maurice en décembre dernier. Ils ont porté plainte à la police, affirmant que le propriétaire des bungalows avait bel et bien encaissé l’argent de la réservation, soit 1625 euros. C’est ce que rapporte le site réunionnais clicanoo.re, ce dimanche 15 janvier.
C’est le 26 décembre que tout commence pour cette famille originaire de Saint-André. Première déconvenue à leur arrivée à l’aéroport de Plaisance : il n’y a personne pour les accueillir et assurer leur transfert à Flic-en-Flac. Et au vu du nombre de personnes – 22 adultes et dix enfants –, difficile de trouver un moyen de transport. Finalement, en tirant quelques ficelles, les voyageurs arrivent sur la côte ouest.
Deuxième coup de massue : le logeur, un habitant de Quatre-Bornes qui propose des appartements et bungalows sur la côte, leur explique au téléphone qu’il a déjà loué les quatre bungalows qu’il leur réservait. Il affirme qu’il leur trouvera une solution, mais pas avant… le lendemain.
Heureusement, les vacanciers débrouillards parviennent à trouver une solution de dépannage. Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines. Le lendemain, en effet, ils n’ont pas de nouvelles de leur interlocuteur. «Pourtant, on lui avait fait des virements Western Union pour 1625 euros. C'était un séjour qu'on attendait avec impatience, on avait économisé pendant des mois et voilà qu'on se retrouve à la rue en arrivant », explique Jessica, un membre de la famille au site clicanoo.re.
Leur colère est d’autant plus grande qu’ils apprennent qu’ils ne sont pas les seuls à faire face à une telle situation : un autre groupe de 22 personnes est aussi «dans la même galère». Ce qui les pousse à porter plainte à la police. Mais des policiers les en dissuadent, arguant que c’est le plus sûr moyen de «ne jamais revoir leur argent».
En attendant, le groupe trouve un autre logement, au coût de 1 600 euros. Il y passera le reste de ses vacances. Mais non sans avoir «contacté les autorités qui «somment les policiers de Flic-en-Flac d’enregistrer la plainte». «Convoqué pour être entendu, le logeur ne s'est jamais présenté», commente amèrement Jessica, précisant que sa famille n’a jamais eu «la moindre nouvelle de cette enquête, ni du logeur qui a visiblement changé de numéro».
«Pour mon premier séjour à Maurice, on ne peut pas dire que ça a été une bonne expérience, d'autant que ma mère qui nous accompagnait est diabétique et que ça lui a causé du souci », raconte Jessica au site réunionnais.
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