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Cour intermédiaire: un Américain accusé d’attouchements sur sa fille

15 octobre 2016, 18:16

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Cour intermédiaire: un Américain accusé d’attouchements sur sa fille

Son ex-épouse, une Mauricienne, tenterait de lui soutirer de l’argent. C’est ce qu’a affirmé un Américain de 35 ans en cour intermédiaire, mercredi. Il fait l’objet d’une accusation d’attentat à la pudeur sur sa fille de cinq ans. L’habitant de Vacoas a plaidé non coupable.

C’est le 21 septembre 2015 que cette affaire a éclaté. Son ex-femme, avec qui l’Américain s’était marié en 2008 avant de divorcer en 2014, s’est rendue aux Child Protection Services alléguant que sa fille lui a confié avoir été victime d’attouchements. «Après chaque visite de ma fille chez son père, je remarquais que son attitude avait changé», a-t-elle relaté dans sa déposition. Selon l’habitante de Camp-Levieux, qui a deux autres filles d’une précédente relation, la présumée victime aurait fini par briser le silence et aurait raconté que son père avait attenté à sa pudeur à plusieurs reprises pendant les heures de visite.

La mère, qui vit avec ses trois enfants, a aussi allégué que l’Américain serait passé à l’acte même quand il se rendait chez elle. «Ma fille m’avait dit que son père avait commis des attouchements sur elle alors que j’étais dans la cuisine avec mes deux enfants. Celui-ci était seul avec elle dans la chambre à coucher», a-t-elle soutenu.

Une vendetta

Or, l’accusé a nié toutes ces allégations. Il a indiqué qu’après son divorce, il a été autorisé, par la cour, à rendre visite à sa fille tous les samedis. «J’ai quitté le toit familial vers mi-février 2014 et depuis, je rejoins ma fille au Plaza, à Rose-Hill, chaque samedi. Cela, pendant deux heures en présence de sa mère», a-t-il fait comprendre.

L’Américain a déclaré ne pas comprendre comment sa fille a pu faire de telles accusations, alors qu’il lui est interdit d’être seul avec celle-ci. Et d’ajouter que même quand la fillette est à l’école, c’est en présence d’un enseignant qu’il peut lui rendre visite. Pour lui, c’est une vendetta de la mère, qui a fabulé ces histoires à des fins personnelles.

L’habitant de Vacoas a aussi souligné que l’une de ses belles-filles avait déjà fait une même accusation contre lui. Il a retenu les services de Me Neelkanth Dulloo. Le procès reprendra le 17 octobre.