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Camp-de-Masque-Pavé: trois armes retrouvées sur le lieu du crime

2 mars 2016, 08:10

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Camp-de-Masque-Pavé: trois armes retrouvées sur le lieu du crime

 

Un cutter, un couteau et un couteau suisse. Ce sont les trois armes blanches, saisies par la police, qui auraient pu avoir servi à l’agression de Reshma, Yeshna et Tushal Rughoobin, vendredi, à Camp-de-Masque-Pavé.

Dans un premier temps, les enquêteurs privilégiaient l’utilisation du cutter. Mais les blessures des victimes auraient également pu être causées par un couteau. Celui-ci a été retrouvé sous un sofa, dans le salon de la résidence de Reshma Rughoobin.

Le rapport de l’autopsie tend à laisser penser que les blessures des victimes ont été infligées avec la même arme. La police attend toutefois les résultats des analyses pour se prononcer.

Entre-temps, Tushal Rughoobin, le seul rescapé, se remet lentement. Ses proches, accompagnés du ministre de la Santé Anil Gayan, lui ont rendu visite, hier matin, à l’hôpital de Flacq.

Dans une déclaration à l’express, son médecin traitant, le Dr Dilshaad Joomun, a affirmé que c’est la promptitude qui a sauvé Tushal. Transporté à l’hôpital par des volontaires vendredis, le garçon a immédiatement été transféré en salle d’opération, vu son état de santé. Blessé à l’estomac et à l’abdomen, il avait, en effet, subi de multiples traumatismes qui auraient pu lui être fatals. Son opération, qui a duré cinq heures, s’est avérée un succès.

 

 

«Il récupère doucement»

 

«On a pu arrêter l’hémorragie et il récupère tout doucement», explique le médecin.Avant d’ajouter qu’«il aura besoin d’un accompagnement psychologique».

Les parents de Tushal, Asha et Ravi, que l’express a rencontrés, indiquent que l’enfant ne sait toujours pas que sa soeur aînée a succombé à ses blessures. «On lui a dit qu’elle avait aussi été blessée et qu’elle s’en remettait», relate la mère.

Les proches du suspect sont, eux, toujours dans l’attente. La mère du jeune homme, qui a passé l’après-midi aux Casernes centrales, n’a pu voir son fils. Elle attend l’autorisation de la police pour lui rendre visite.