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Soupçons de négligence médicale

Une plainte déposée après l’hospitalisation d’une septuagénaire

13 mars 2025, 19:00

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Une plainte déposée après l’hospitalisation d’une septuagénaire

(Photo d'illustration)

Une plainte pour négligence médicale a été déposée au poste de police de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, à la suite de la détérioration de l’état de santé d’une patiente âgée de 71 ans, hospitalisée après un accident vasculaire cérébral (AVC) en octobre dernier. Sa fille, profondément affectée par la situation, dénonce des manquements graves dans la prise en charge médicale de sa mère. Selon la déposition faite aux autorités, la septuagénaire avait été admise en soins intensifs à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo le 6 octobre 2024, le jour même de son AVC. Au fil de l’évolution de son état, elle avait été d’abord transférée à l’unité de soins intensifs de haute surveillance, puis en salle 2.2. Si la patiente était initialement capable de se mouvoir, elle est aujourd’hui alitée de manière permanente, ce que sa fille impute à la qualité des soins reçus durant l’hospitalisation.

Ce n’est qu’après l’apparition d’escarres aux pieds et au dos de la patiente que le personnel médical de la salle 2.2 aurait réagi. La fille de la victime affirme avoir dû ellemême insister pour que sa mère soit placée sur un matelas anti-escarres. Le 6 novembre 2024, malgré les souffrances causées par ces complications, la patiente a été autorisée à quitter l’hôpital. Son état de santé s’étant détérioré, elle a de nouveau été admise le 20 décembre 2024, cette fois en salle 1.4, puis en salle 1.1. Là encore, des démarches auraient été nécessaires de la part de la famille pour obtenir un matelas adapté. Pire encore, selon la patiente, des membres du personnel auraient fait pression sur elle en évoquant un possible placement dans un couvent, sans consulter ses enfants. Ces propos auraient eu un impact psychologique négatif, contribuant à l’aggravation de sa condition.

Convaincue que l’état actuel de sa mère est la conséquence directe d’un traitement médical inadéquat, la plaignante affirme avoir saisi plusieurs instances, dont le ministère de la Santé et du bien-être de la famille, le ministère de l’Intégration sociale, de la sécurité sociale et de la solidarité nationale et du bureau du Premier ministre. Elle réclame une enquête afin que cela ne se reproduise plus.