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En attendant le deal Chagos
Une communauté éclatée mais réunie par Londres pour vider son sac
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En attendant le deal Chagos
Une communauté éclatée mais réunie par Londres pour vider son sac

Le Premier ministre Navin Ramgoolam a annoncé, mercredi, à Pointe-aux-Sables, la demande des États-Unis de se joindre aux discussions Maurice-Royaume-Uni sur les Chagos. Une demande que Maurice a acceptée, a renchéri le chef du gouvernement. De son côté, le Premier ministre adjoint Paul Bérenger a assuré «ki pa pwena vir ledo avek sagosien». Que les Chagossiens ne sont pas oubliés dans l’accord à être finalisé et qui comprend la création d’un «nouveau» Trust Fund, a-t-il précisé. La veille des discours de Ramgoolam et de Bérenger, la communauté chagossienne, qui, elle, est absente à la table des négociations, s’était réunie en ligne à l’initiative du gouvernement britannique. Aussi divisés soient-ils, des représentants chagossiens de Maurice – en la personne d’Olivier Bancoult, président du Groupe Réfugiés Chagos –, et d’autres parties du globe, avaient répondu présents à une «Engagement meeting» virtuelle et ont, tour à tour, vidé leur sac. D’ailleurs, l’une des demandes des Chagossiens a été que le gouvernement mauricien organise lui aussi une telle réunion.
Les échanges sans faux-semblant se sont déroulés dans le respect mutuel. Seul moment où la tension est montée un court instant est quand un membre de la communauté, condamné à quatre ans de prison en Angleterre, en novembre 2021, pour avoir escroqué une autre membre de la communauté, a pris la parole. Compte rendu…
Ils se sont connectés de Maurice, du Royaume-Uni, des Seychelles, de France et de Genève, mardi, pour participer à la troisième Engagement Meeting virtuelle, organisée par l’actuel gouvernement britannique. En ligne pendant plus d’une heure, échanges et exercice de questions-réponses sur l’accord en attente de ratification, entre un officiel britannique et des représentants de regroupements comme le Groupe Réfugiés Chagos, Chagossian Voices, Chagossian Committee Seychelles, Chagossian Asylum People et Chagos Islanders Movement mais aussi des indépendants. Contrairement à la réunion du 30 septembre, soit à peine un peu plus de 48 heures avant l’annonce officielle du deal Jugnauth-Starmer, aucun parlementaire du gouvernement britannique n’y a participé cette fois-ci. Mardi, le porte-parole du Royaume-Uni était Paul Candler, directeur adjoint au Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO).
Quatre développements clés
En première partie de l’Engagement meeting – engagement pris par le RoyaumeUni envers la communauté chagossienne à travers le monde –, Paul Candler a souligné que les négociations sur la souveraineté se poursuivent avec Maurice en vue de la conclusion de l’accord.
«Des inexactitudes ont été rapportées, notamment sur le coût. Les détails de l’accord seront publiés après sa signature entre les deux gouvernements et après qu’il aura été présenté au Parlement», a aussi souligné le fonctionnaire britannique.
Abordant la question de citoyenneté, il a annoncé un projet de loi à venir et qui prendra de dix mois à un an avant son entrée en vigueur, visant à amender la British Nationality Act de 1981. «Les détenteurs actuels de la citoyenneté britannique, tout comme ceux du British Overseas Territories Citizenship (BOTC) continueront à maintenir l’une des deux ou les deux. Ce qui changera après l’entrée en vigueur du traité – ce qui devrait prendre un an après la ratification – c’est l’éligibilité à la BOTC, puisqu’elle deviendra caduque. Ce qui n’affectera toutefois pas l’éligibilité des demandes pour la citoyenneté britannique», a-t-il assuré.
Concernant les visites patrimoniales aux Chagos, Paul Candler a assuré qu’elles se poursuivront dans l’archipel, y compris à Diego Garcia où se trouve la base militaire américaine, annonçant par la même occasion que la prochaine visite devrait être organisée avant la fin de l’année. Quant au relogement, qui, comme défini dans le précédent accord, sera possible dans les îles autres que Diego Garcia, Paul Candler a soutenu qu’il serait mené par le gouvernement mauricien.
«C’est un sujet complexe et je ne pourrai apporter des réponses à ce stade sur les questions d’éligibilité et de planification, puisque les discussions sont toujours en cours», a-t-il affirmé.
Avant de répondre aux questions des participants, Paul Candler a appelé les Chagossiens à donner leur avis sur comment mieux diriger l’aide financière, hormis pour des projets en cours comme les bourses et les frais de funérailles.
À l’heure des questions
Capture d’écran d’une réunion virtuelle qui a eu lieu mardi entre des Chagossiens de différents pays et un haut officiel britannique.
Dominique, une Chagossienne :
Q : Concernant la souveraineté, Diego Garcia reste sous contrôle du Royaume-Uni et le reste à Maurice ?
R : L’arrangement reste comme décidé dans l’accord du 3 octobre. Maurice est souverain des Chagos en entier, y compris Diego Garcia, mais le Royaume-Uni continue d’exercer ses droits et autorité pour les besoins d’opérer cette importante base sur Diego Garcia.
Q : Comment définir un Chagossien ?
R : L’éligibilité pour le relogement, tout comme la définition du Chagossien, sont toujours sujets de discussions avec Maurice.
Jean-François Nellan de Chagossian Voices :
Q : Qu’est-ce qui explique qu’on soit passé d’un empressement pour conclure le traité avant l’investiture de Trump à donner l’occasion à l’administration américaine d’avoir son mot à dire ? Est-ce la pression exercée par le parti Reform UK ou celle par le secrétaire d’État américain ?
R : Nous travaillions aussi rapidement que possible pour conclure cet accord dans l’intérêt de tous, mais quand l’administration américaine a changé, on s’est dit : quand le gouvernement britannique a changé, il a eu son mot à dire, pareil quand le gouvernement mauricien a changé. Maintenant que l’administration américaine a changé, elle aussi est en train de l’analyser.
Q : On entend dire qu’il y aura une sorte de compensation aux natifs (…) alors que le Trust Fund sera destiné à ceux de la troisième génération ?
R : Il n’y a pas de compensation séparée. Le gouvernement britannique financera un fonds fiduciaire (Trust Fund) que le gouvernement mauricien gérera et utilisera pour des projets soutenant la communauté chagossienne. Nous, la partie britannique, ne payons pas de compensation séparée – il y a des informations erronées qui circulent.
Olivier Bancoult, président du Groupe Réfugiés Chagos (GRC)
: «Le GRC travaille avec le gouvernement mauricien depuis de nombreuses années – nous avons été ensemble à la CIJ, à l’Assemblée générale des Nations Unies. Je ne comprends pas comment certains parlent du GRC alors qu’ils ne le représentent pas. Nous pouvons dire que nous sommes en discussions. Il est clair que Maurice est en bonne voie d’accorder une compensation aux Chagossiens. Maurice n’obtient pas seulement de l’argent pour le support package mais aussi un loyer. Je ne peux en dire plus. Nous, Chagossiens à Maurice, nous soutenons totalement le deal. Nous savons que les choses seront faites pour corriger toutes les injustices causées à notre terre natale pour avoir réparation, compensation. Nous sommes sûrs de ce que nous disons car nous sommes en contact avec le gouvernement mauricien. Il est disposé à trouver une solution. Je parle pour le GRC. Nous attendons que quelque chose se passe pour les Chagossiens.»
Paul Candler :
«Nous avons écouté. Il est clair que les opinions divergent. Le gouvernement britannique et les ministres ont été clairs, et ont exprimé leurs profonds regrets sur la manière dont les Chagossiens ont été déportés. Nous sommes très engagés dans une relation future, qui reconnaît ces torts du passé. Nous reconnaissons l’importance des îles pour les Chagossiens. Nous avons travaillé pour refléter les intérêts des Chagossiens dans cet accord. Quand il sera présenté au Parlement, vous verrez les divers éléments qui facilitent le soutien aux projets et la reprise des visites sur les îles. La priorité est de sécuriser l’opération de la base de Diego Garcia, mais aussi de refléter les intérêts des Chagossiens. D’autres domaines font également partie des négociations, comme la protection de l’environnement.»
Sur le point d’Olivier Bancoult concernant la compensation, Paul Candler réplique : «Je parle au nom du gouvernement britannique. Il y a trois éléments financiers dans l’accord. D’abord, un paiement annuel. Ensuite, un Fonds de Développement, financé par le Royaume-Uni et mis à la disposition de Maurice. Enfin, un fonds fiduciaire pour les Chagossiens, financé par le Royaume-Uni pour être géré par Maurice. Évidemment, c’est au gouvernement mauricien de décider comment il va dépenser cet argent, y compris pour soutenir les Chagossiens.»
Vanessa Mandarin de British Indian Ocean Territory (BIOT) Citizens, pour sa part, a souligné l’importance de consulter les Chagossiens, car il n’y a toujours pas eu de consultations générales des Chagossiens. Elle a suggéré que le Foreign Office organise une élection pour avoir un représentant choisi par la population chagossienne. Elle a ajouté : «Je vois que le Royaume-Uni et Maurice [négocient], mais je vous dis maintenant que 99,9 % des Chagossiens ne sont pas contents de cela et ne veulent pas perdre leurs îles au profit de Maurice.»
Pierre Prosper des Seychelles : «Divisés depuis ces 50 dernières années...nous devons parfois juste accepter de faire des compromis»
Président du Comité chagossien des Seychelles, il a déclaré travailler depuis les années 90 pour soutenir la communauté aux Seychelles. «Nous avons travaillé très dur pour que la voix de ceux aux Seychelles soit bien entendue. Nous avons entré des cas en justice. Nous avons notre propre voix et sommes très actifs. Nous avons fait cela car beaucoup de choses se passent au Royaume-Uni et à Maurice. Nous n’étions pas proprement représentés. Nous avions des inquiétudes sur la revendication de Maurice dans le passé. Nous en avons parlé à Olivier (NdlR: Bancoult), finalement la décision sur la souveraineté a été prise. Je suis né à Peros Banhos, j’ai 52 ans. Je suis le plus jeune qui a quitté les Chagos. (NdlR : Ses parents, d’origine seychelloise, étaient employés sous contrat par le BIOT, sur les îles. Ils sont retournés aux Seychelles lors de la dernière vague d’expulsion de Peros Banhos, fin 1973.)
Les 52 dernières années, qu’a fait le RoyaumeUni ? Seulement fonds de soutien, visites et projets. Aux Seychelles, on n’a rien eu, même pas de médicaments pour les seniors alors que c’est le Comité chagossien des Seychelles qui a intenté une action en justice pour un fonds de soutien en 2015. Estce que nous allons continuer à écouter ce que dit le gouvernement britannique ? Nous n’aurons aucune compensation du gouvernement britannique. Rien ne sera fait les 50 prochaines années si le BIOT est maintenu. Ils répéteront le même narratif de ces 50 dernières années. C’est malheureux. J’ai demandé la citoyenneté britannique. Je suis un citoyen britannique et cette politique sera maintenue, rien ne sera perdu, nous resterons citoyens britanniques en ce sens. Ma fille aussi. Le Comité chagossien des Seychelles se réunira bientôt et j’expliquerai à tout le monde. Maurice est dans l’équation aujourd’hui, avec une revendication légitime validée par les Nations Unies et la Cour internationale de justice. Que faisons-nous en tant que communauté en général ? Le temps passe. Nous devons trouver une solution pour protéger notre communauté, y compris celle aux Seychelles. Nous devons parler à Maurice. Si nous continuons à nous battre dans une direction, la rivière, elle continuera à suivre son cours. Le comité aux Seychelles a décidé de parler au gouvernement mauricien, nous échangeons déjà avec le GRC, en principe nous acceptons que la souveraineté soit transférée à Maurice. Nous acceptons les lois mauriciennes comme nous acceptons les lois britanniques en termes de citoyenneté. Nous devons tous réfléchir attentivement à cela. Nous sommes divisés depuis ces 50 dernières années, d’ailleurs ça se voit avec les différents groupes présents en ce moment. Nous avons nos différences avec Madame Dugasse (NdlR, Chagossienne née à Diego Garcia et qui a vécu longtemps en exil aux Seychelles), mais nous pouvons facilement nous reconnecter. Alors, pourquoi ces divisions ? Nous devons parfois juste accepter de faire des compromis, nous avons besoin d’une direction générale, nous ne pouvons pas lutter contre cette rivière, et le cours qu’elle prend. Nous devons trouver les fondamentaux, assurer et protéger l’intérêt de la communauté en général. Nous ne pouvons pas lutter contre le gouvernement mauricien, le gouvernement britannique, le gouvernement américain. Nous pouvons essayer mais nous avons une limite à ce que nous pouvons faire. Nous, aux Seychelles, nous allons nous assurer que les intérêts de cette communauté soient couverts quand le traité sera signé.»
Paul Candler:
«L’accord reflète les intérêts des Chagossiens. Nous augmentons le soutien aux Chagossiens, peu importe où ils vivent, à Maurice, aux Seychelles ou au Royaume-Uni. Le ministre Doughty est désireux d’augmenter ce soutien et l’équipe a travaillé très dur pour l’augmenter. Nous cherchons comment améliorer ce soutien. Ceux aux Seychelles aussi doivent en bénéficier.»
Maxwell Evenor de Chagossian Voices :
«Le Royaume-Uni et Maurice sont prêts à signer le traité. Nous n’avons pas été consultés correctement. Nous n’avons pas eu notre mot à dire. À chaque fois que nous allons nous coucher ou que nous nous réveillons, nous sommes toujours victimes d’un crime contre l’humanité. Un traité fait pour la terre d’où nous avons été illégalement déplacés. Aucune compensation pour nous. Soit dit en passant, rien de nouveau. Un Trust Fund existe depuis longtemps à Maurice. La même personne est choisie par le Premier ministre pour administrer ce Trust Fund depuis les années 95. Cela envoie un message fort. Quand j’étais à Maurice, je n’ai jamais reçu aucune forme d’aide de ce fonds administré par le GRC. Ils font ce qu’ils veulent avec ce fonds. Et si vous êtes en opposition avec ce groupe, vous ne pouvez pas accéder au fonds, je parle d’expérience personnelle. Nous sommes la dernière colonie. Nous vivons et respirons l’État de droit au RoyaumeUni comme citoyens britanniques. Voilà ce que nous aurions voulu pour tous nos frères et sœurs chagossiens à travers le monde, un Trust Fund qui est contrôlé par le gouvernement mauricien.»
Claudette Lefade de Chagos Asylum People :
«Combien d’argent est prévu pour le Trust Fund ? Quelle est la réparation et les dommages pour la souffrance, le déracinement des Chagossiens ? Vous avez dit qu’il y aura un Trust Fund, mais l’existant n’a pas été géré équitablement dans le passé. Tous les Chagossiens n’ont pas reçu leur dû. Le RoyaumeUni devrait administrer ce fonds.»
Rosy Leveque :
«Les visites patrimoniales, comme vous l’avez mentionné, recommenceront. Est-ce la liste existante de ceux désirant partir ou une nouvelle liste qui sera considérée ? Ensuite, est-ce que les visites seront maintenues avec le relogement ou cela s’arrêtera après l’adoption du projet de loi ? Les Chagossiens seront-ils impliqués dans la planification du relogement ou seulement les officiels mauriciens ? On demande aussi aux officiels britanniques de demander au gouvernement mauricien d’échanger aussi avec les Chagossiens hors de Maurice, peu importe où nous sommes dans le monde. C’est bien que nous nous engagions aussi avec eux, comme on fait actuellement, et qu’ils ne discutent pas directement avec un seul groupe, pour que ça soit plus représentatif de la communauté à travers le monde.»
Paul Candler :
«Les visites patrimoniales vont continuer. Nous essayons de les reprendre à la fin de cette année. Par rapport à la liste existante ou pas, nous souhaiterions une discussion séparée avec les Chagossiens sur comment vous souhaitez que cela se fasse et ce que vous attendez de ces visites. Elles vont aussi se poursuivre après la ratification du traité, dans toutes les îles, y compris Diego Garcia. Quant au relogement dans les îles autres que Diego Garcia, il sera mené par Maurice. Nous sommes en discussions avec Maurice sur d’autres questions – et nous allons continuer de discuter, nous partagerons aussi vos points de vue lors de cette réunion. Je parle au nom du gouvernement britannique. Concernant le Trust Fund – je clarifie. Il y aura de l’argent neuf, un nouveau fonds que Maurice utilisera en soutien aux Chagossiens. Je ne peux pas dire exactement combien ce sera à ce stade. Aussi un financement séparé pour augmenter les projets de soutien du gouvernement britannique aux Chagossiens globalement. Un groupe de contacts sera créé pour recueillir les avis des Chagossiens à travers le monde.»
Dominique :
«Est-ce que le Royaume-Uni s’en lave les mains avec la communauté en la laissant avec le passeport britannique comme unique forme de compensation, réparation ? Quelles actions concrètes seront prises pour que les Chagossiens soient véritablement impliqués à l’avenir ?»
Paul Candler : «Une autre discussion comme celle-ci peut être tenue sur la façon dont le Royaume-Uni va continuer à s’engager avec la communauté. Comme cela, chacun aura l’occasion de partager ses avis.»
Allen Vincatassin, UK Native Chagossian Council : «Je soutiens la souveraineté de Maurice sur les Chagos et les projets futurs et de relogement. Bonne idée si le FCDO obtient toutes les adresses e-mail des groupes et des leaders de groupe, comme cela tous peuvent prendre part aux discussions concernant les Chagos. Je soutiens la démarche du gouvernement britannique. Je suis en contact avec le secrétaire aux Affaires étrangères et aussi avec le gouvernement de Maurice. Nous accepterons une compensation payée par le gouvernement mauricien et tout autre projet qu’il fera pour les Chagossiens. Nous travaillons avec le CRG UK, le CRG à Maurice, le Chagos Islands Movement, le Comité chagossien aux Seychelles.»
Jean-François Nellan interrompt l’intervention d’Allen Vincatassin:
«Cette personne qui parle a été condamnée pour fraude. Il y a eu mort d’homme à cause de lui. Pourquoi est-il admis dans cette réunion ? Le Foreign Office a dit qu’ils ne s’engageraient pas avec lui.»
Une voix rétorque : «Il s’exprime en tant que natif de Diego Garcia» w Une autre d’ajouter : «Je pense que le temps est venu pour des élections générales.»
À Allen Vincatassin, qui a pu rejoindre la réunion à travers un membre du GRC en Angleterre de poursuivre : «En tant que natif, j’ai le droit, en tant que président d’un groupe, je peux m’exprimer.»
Bernadette Dugasse : «En tant que native de Diego, je ne crois pas du tout aux gouvernements britannique et mauricien. Aucune confiance en vous. This meeting is taking us on a charade. Un exercice pour cocher des cases afin que vous puissiez dire que vous avez rencontré les Chagossiens et discuté avec nous. Comme vous l’avez fait dans le passé. Où est ma part de compensation en tant que native ? C’est juste un simulacre, des conneries, je n’ai aucune confiance en vous !»
Paul Candler a conclu en disant qu’une autre réunion sera organisée pour recueillir des avis sur des projets pour soutenir la communauté à travers le monde, face au sans-abrisme, par exemple. Il a ajouté que hormis le Trust Fund mauricien, le Royaume-Uni continuera à soutenir la communauté et à répondre à leurs besoins. Un groupe de contact sera aussi créé pour parler de projets spécifiques.
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