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Politiciens de A à Z
A comme Adrien Duval. Après son accident et avant les élections, il est devenu speaker pendant 78 jours. Cela ne l’a pas empêché d’entreprendre trois voyages (Inde, Chine et Arménie) au coût de Rs 748 112. Il pourrait prendre la tête du PMSD en 2025 ou… céder sa place. (Voir plus bas à X).
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Bérenger, à 79 ans, retourne au gouvernement après pratiquement deux décennies dans l’opposition. Il n’a pas obtenu de portefeuille ministériel. Certains disent qu’il a refusé les Affaires étrangères, d’autres avancent qu’il ne souhaitait pas gérer un ou deux ministères. Il n’est pas ministre Mentor non plus. Son alliance avec le Parti travailliste sauve son parti à bien des égards. Après avoir vaincu le signe indien, il pourrait bientôt passer la main… à sa fille ?
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Chady, rare politicien à être passé par la prison, a connu une fin de vie très médiatisée. Quelques jours après sa libération dans l’affaire Boskalis (contrairement à Prakash Maunthrooa), Siddick Chady est décédé. Pratiquement tous les politiciens, même ceux qui ne l’avaient pas visité lorsqu’il était incarcéré, sont venus lui rendre un dernier hommage et lui ont adressé des éloges posthumes.
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D comme Dip, au centre de nombreuses controverses. Ses avocats nous ont coûté Rs 14 millions dans sa joute inédite contre le DPP. À cela s’ajoutent ses voitures officieuses et son pactole de retraite versé en quatrième vitesse. Son fils, gracié une fois, fait désormais face à d’autres procès.
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E comme Eliézer François, un politicien qui défie le temps et continue à défendre le Best Loser System (BLS) (que l’express critique depuis des décennies). Ses échanges avec nous restent bien argumentés – et polis – malgré nos divergences éditoriales. «Tout en maintenant le BLS, ce dont l’île Maurice a le plus besoin actuellement, c’est une égalité des chances, sans corruption, sans favoritisme, sans népotisme, sans castéisme et sans communalisme, scientifique ou pas.»
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F pour Fazila Jeewah-Daureeawoo. L’ancienne ministre MSM de la Sécurité sociale a tout tenté pour se faire élire au n°19 face à Paul Bérenger. Mais la sœur d’Ahmad Jeewa, ex-président du MMM, a été balayée par le 60-0. En revanche, sa nièce, la travailliste Rubna Daureeawo, s’est fait élire au n°13 (assez rare pour une candidate dans cette circonscription difficile).
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Gooljaury est connu pour son rôle actif dans l’ombre des Premiers ministres. Après avoir servi Navin Ramgoolam, il n’a pas hésité à changer de camp pour rejoindre Pravind Jugnauth et accomplir des missions délicates. Son départ du pays avait été prédit, mais Rakesh Gooljaury est revenu après une escale en Afrique du Sud pour gérer ses affaires. Pourrat-il rétablir les ponts avec Ramgoolam ?
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Hennequin Géraldine incarne une nouvelle génération de politiciens cherchant à établir un lien direct avec les électeurs. À la tête de son parti Idéal Démocrate, elle s’est concentrée sur la circonscription n°17. Avec 910 votes, elle est restée loin derrière Michaël Sik Yuen (25 876 voix). À quand donc une percée des politiciens hors du mainstream ?
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Irfan Rahman a résisté aux pressions et à la maladie pour veiller à ce que les élections de 2024 ne soient pas entachées comme celles de 2019. Malgré quelques couacs, lui et son équipe, ainsi que Christine Sauzier, ont accompli un travail remarquable pour préserver l’intégrité des élections et des électeurs. Pourtant, personne n’est dupe : les dépenses électorales dépassent largement le plafond autorisé de Rs 150 000, selon la Representation of the People’s Act, qui mérite une bonne révision.
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Jugnauth, le clan familial, a perdu le pouvoir après dix ans de règne. C’était la première fois que Pravind Jugnauth affrontait les élections sans son père. Malgré le soutien de sa mère, Sarojini, de son épouse et de ses filles, cela n’a pas suffi face à un Navin Ramgoolam se disant non-revanchard. En 2025, le nouveau PM franchira-t-il la ligne rouge pour rendre la monnaie de sa pièce aux Jugnauth ?
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Kamala Harris n’a pas pu battre Donald Trump pour devenir la première femme présidente des États-Unis. Malgré le soutien des démocrates et des artistes, cette enfant du métissage a été victime d’une Amérique qui privilégie désormais le repli identitaire plutôt que l’ouverture incarnée par Barack Obama en 2008.
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Lesjongard Joe est le seul rescapé du MSM. Grâce au BLS, il est devenu le leader de l’opposition. Tout en acculant le gouvernement, il devra défendre le bilan du gouvernement sortant face aux scandales annoncés. Sa première PNQ après le passage de Chido à Agalega était de circonstance. Il aura besoin d’une équipe solide pour ne pas se retrouver trop isolé.
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Macron, président français, a surpris tout le monde avec la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin. Il voulait placer les Français «devant leurs responsabilités» face à la montée de l’extrême droite. Aujourd’hui, avec François Bayrou et une équipe recyclée, il tente de sauver la macronie.
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Nicolas Sarkozy a été condamné à une peine de prison dans l’affaire «Paul Bismuth», un véritable séisme sous la Ve République. Son pourvoi rejeté, il purgera un an sous bracelet électronique. Sarkozy a annoncé qu’il saisirait la Cour européenne des droits de l’homme, se plaçant dans une position délicate pour un ancien chef d’État.
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Obeegadoo Steven semble être redescendu sur terre. Devenu numéro 2 après la mise à l’écart d’Ivan Collendavelloo dans l’affaire St-Louis, il a été critiqué pour son arrogance. Récemment, lors d’un dîner de fin d’année, il aurait retrouvé un ton plus modéré.
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Poutine ! Malgré les pressions occidentales, la Russie contrôle encore des portions importantes de l’Ukraine. Son économie résiste aux sanctions, affichant même une croissance plus rapide que celles des pays du G7.
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Quirin Franco, député MMM, digère mal de ne pas avoir obtenu le ministère des Sports, attribué à Deven Nagalingum.
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Ramgoolam Navin revient à la manière de Trump, Nixon ou Lula. Après avoir survécu à des accusations et des revers politiques, il s’impose comme un leader résilient.
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Sithanen Rama, nommé gouverneur de la Banque centrale, devra équilibrer politique monétaire et fiscale.
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T comme Trump, réélu président des États-Unis après avoir survécu à deux tentatives d’assassinat.
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Uteem Reza fait face à un dossier explosif avec la loi sur le 14ᵉ mois.
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Women in Politics. Peu de progrès en matière de parité au Parlement ou au Conseil des ministres.
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Xavier-Luc Duval retrouvera-t-il un siège si son fils démissionne ?
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Yerrigadoo Ravi n’a pas réussi son retour après l’affaire Bet365.
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Zouberr Joomaye, après avoir soutenu Lakwizinn, devra repenser son avenir.
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