Publicité
Première réunion du conseil d'administration
Mahen Kundasamy confirmé au poste de CEO
Par
Partager cet article
Première réunion du conseil d'administration
Mahen Kundasamy confirmé au poste de CEO

C’est fait. EDB a un nouveau CEO. Il s’agit de Mahen Kundasamy (photo), ex-haut-commissaire de Maurice à Londres et à Pretoria. Arrivé vendredi de Londres, il a été officiellement nommé par le nouveau conseil d’administration qui s’est réuni samedi pour la première fois sous la présidence de Sanjay Bhunjun. D’importants défis attendent ce nouveau board composé de Jason Harel, Deputy Chairman, Rakesh Bhuckory, Rajesh Acharuz, Eric Ng Ping Cheun, Iqbal Ooozeer, Natacha Emilien, Yashvin Hassamal, Richard Arlove, G. Rosunee et K. Kaleechurn. Notamment ceux portant sur une nouvelle stratégie pour relancer l’exportation, qui a été sur une pente descendante de 2015 à 2023 avec une moyenne de 17,4 % contre presque 23 % pour la période 2010-14, ainsi qu’attirer des investissements étrangers dans des secteurs d’activité à forte valeur ajoutée au-delà de l’immobilier, deux priorités qui tombent sous la tutelle de cet organisme, entre autres.
Certes, le principal challenge du nouveau leadership de l’EDB sera sans conteste la restauration de la crédibilité de la juridiction mauricienne sur la scène mondiale. Les récents scandales ayant conduit à l’arrestation de plusieurs figures politiques et institutionnelles, dont l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth, (poursuivi pour blanchiment), l’ex-ministre des Finances, Renganaden Padayachy, (impliqué dans des détournements de fonds au préjudice de la MIC) et l’ancien gouverneur de la Banque de Maurice (accusé de fraude), ont porté un coup dur à l’image du pays.
Dans ce contexte, les acteurs du secteur financier insistent sur l’urgence d’une mobilisation conjointe du public et du privé. Des campagnes de communication ambitieuses dans les grandes places financières européennes et asiatiques sont jugées nécessaires pour rétablir la confiance et réaffirmer la position de Maurice comme centre financier de substance, respectueux des normes internationales et distinct des pratiques douteuses observées dans certaines juridictions africaines.
Publicité
Les plus récents




