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Interview
Lucie Safarova (ex-n°1 mondiale en double) : «Elever ses enfants, c’est plus dur que de jouer au tennis!»
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Interview
Lucie Safarova (ex-n°1 mondiale en double) : «Elever ses enfants, c’est plus dur que de jouer au tennis!»

Les enfants de l’ex-championne de tennis ont participé activement à l’interview !
Après avoir tutoyé les sommets du tennis mondial, la Tchèque Lucie Safarova a pris sa retraite en 2019 pour se consacrer à son rôle de maman. Après avoir remporté 5 titres en Grand Chelem en double et 5 Fed Cup avec la République tchèque, l’ancienne n°5 mondiale du classement WTA savoure désormais sa vie de famille, bien remplie aussi avec ses deux enfants débordant d’énergie, Lea et Oliver ! En vacances au Telfair Heritage, elle a échangé quelques balles avec des Mauriciens à l’initiative de la MTA et de Matteo Zinno. Elle nous a aussi accordé cet entretien-bilan d’une jeune retraitée de 37 ans.
Lucie, comment se passent vos vacances à Maurice ?
Jusque-là, c’est génial. On a fait beaucoup de choses! On a fait une randonnée avec mon mari au Morne. Mais c’était plus une ascension que de la marche. (Ses enfants lui apportent des bouquets de fleurs…) Ah voilà de jolies fleurs de Maurice ! Tout est plus joli ici. On a nagé avec les dauphins, des tortues et on a fait de la plongée sous-marine. On a profité du soleil, le temps était magnifique. J’ai beaucoup aimé le cadre de l’hôtel Telfair Heritage et son «english colony style». J’ai fait beaucoup de pays, mais c’est la première fois que je teste ça. C’est une très bonne expérience. Un mélange entre l’Angleterre d’hier et son côté moderne aussi. On a bien profité ! Les enfants passent presque toute leur journée dans l’eau…
Vous avez arrêté votre carrière en 2019, est-ce que les courts de tennis vous manquent ?
Certaines choses me manquent. Certaines compétitions, certains grands matchs dans des grands courts, avec des énormes foules et l’énorme énergie qui se dégage autour. Ce sont des choses vraiment uniques et on ne peut avoir ça nulle part. Par contre, les entraînements, c’est éprouvant. Et évidemment, vous ne gagnez pas toujours et, après, c’est assez dur de s’en remettre. Les voyages in- cessants ne me manquent pas non plus. Quand on joue au tennis, c’est une vie très exigeante. Je préfère voyager pour le plaisir et venir à Maurice ! (rires) Non, voyager chaque semaine pour aller disputer des tournois, c’était usant…
Qu’est-ce qui est plus difficile : élever des enfants ou être une joueuse de tennis de très haut niveau ?
Peut-être bien élever des enfants ! (rires) Parce que si on joue au tennis, ok ça peut être dur parfois, mais ça ne concerne que moi, et c’est surtout physique… (Sa petite fille intervient et parle au même moment, comme si elle comprenait et voulait répondre…) Mais lorsque je suis confrontée à mon enfant et qu’elle pense différemment de moi, je me dis «aïe, qu’est-ce que je dois faire ?» (rires) Mais j’aime les deux. J’adore ma famille et être une maman.
(Matteo Zinno (à dr.) et la Mauritius Tennis Academy se spécialisent dans la venue de grands noms du tennis mondial à Maurice.)
Qui vous a inspirée pour devenir joueuse de tennis ?
Premièrement ma soeur, parce qu’elle a 10 ans de plus que moi et qu’elle jouait au tennis jusqu’à niveau universitaire. Et ma première idole était Steffi Graff.
Votre mari, Tomas Plekanec, est un champion de hockey, vous êtes une famille de sportifs. Vous attendiez-vous à ce que vos enfants suivent la tendance ?
On verra (rires). Je veux dire, que nous sommes très actifs. On fait toutes sortes de sport, les enfants aussi. On pourrait dire qu’ils sont infatigables parce qu’ils ont toujours beaucoup d’énergie. Ils ont touché au tennis un peu déjà. On les supportera dans tout ce qu’ils aiment faire. Vous devez aimer le sport pour être bon quelque part.
Un conseil pour les jeunes tennismen qui débutent ?
Il faut aimer son sport. C’est important de choisir quelque chose que vous aimez parce que ça demande beaucoup de travail. Vous allez passer de nombreuses heures à comprendre ce sport et essayer de devenir le meilleur dedans. Parfois vous aimer moins, vous êtes tristes, mais votre amour pour ce sport vous aide à redémarrer et peut être devenir pro, réaliser votre rêve, si vous en avez un. Rêver de gagner un grand chelem, par exemple, c’est une longue route, mais avec du travail et de la discipline, c’est possible.
L’année 2025 débute à peine. Avez-vous un message pour le monde ?
Le plus important, c’est d’avoir la paix en général dans le monde. Et l’amour. Parce que quand il y a de l’amour, il n’y a pas de haine. Je dirais que si tout le monde était plus patient et montrait plus d’amour, on serait tous plus heureux. Donc, partageons l’amour et le bonheur.
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