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Disqualifié pour une période de cinq ans
Le jockey Alvinio Roy débouté en appel
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Disqualifié pour une période de cinq ans
Le jockey Alvinio Roy débouté en appel

Le jeune jockey mauricien, Alvinio Roy, aura à manger son pain noir pendant cinq ans avant de pouvoir remonter en courses. C’est ce qu’on serait tenté de dire car son appel de sa disqualification de cinq ans, écopée pour sa monte sur Special Force en ligne droite lors de la 15e journée de 2024, a été rejeté par le board d’appel. La Gambling Regulatory Authority a été informée du verdict du board d’appel hier matin.
Alvinio Roy avait, rappelons-le, vidé les étriers au début de la ligne droite finale. Les images de cette partie de la course avaient fait le tour du monde et avaient été reprises par la presse hippique internationale et non des moindres. Le board d’appel n’a finalement trouvé aucune raison pour revenir sur la décision du board des commissaires de la Horse Racing Division (HRD) qui a disqualifié le jockey Alvinio Roy.
L’homme de loi d’Alvinio Roy, Me Taij Dabycharun, a voulu canvass le fait que «the record does not show a faithful and accurate translation of the proceedings but rather a conversation between the Chairperson and the unknown translator» dans l’un des ses premiers grounds of appeal. Mais cela n’a pas convaincu le board. La défense d’Alvinio Roy a aussi mis en avant que le jockey n’avait pas bénéficié d’un procès équitable devant les commissaires de la HRD. Autre argument qui n’a pas pesé lourd.
Alvinio Roy avait lors de l’enquête déclaré aux commissaires de course que sa selle s’était déplacée, ce qui avait occasionné sa chute. Pour Me Taij Dabycharun, le board des commissaires de courses n’a pas tenu compte de son propre aveu selon lequel ils n’avaient pas vérifié la selle du cheval (Special Force) lorsqu’il avait été ramené au paddock et que le cheval n’aurait pas dû être dessellé sans l’autorisation préalable des commissaires de courses, en particulier lorsqu’il y a une chute du jockey.
L’homme de loi d’Alvinio Roy avait, entre autres, aussi argué devant le board d’appel que les commissaires de courses n’avaient pas appelé le ou les handlers qui avaient dessellé le cheval au lieu de s’appuyer sur des preuves par ouï-dire et de refuser à son client la possibilité de les contre-interroger, en violation de ses droits constitutionnels.
Même s’il a perdu son cas en appel, Alvinio Roy peut toujours s’en remettre à la Cour suprême pour abattre une dernière carte dans cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre.
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