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Interrogatoires à venir

Le char de Trikaal Sena contenait un générateur

6 mars 2024, 21:00

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Le char de Trikaal Sena contenait un générateur

Une enquête policière a été lancée par la police de Terre-Rouge après l’incendie du kanwar de Trikaal Sena de Triolet où six jeunes ont perdu la vie. La police a dressé une liste des personnes qui faisaient partie du groupe des pèlerins. Ceux qui sortiront de l’hôpital seront interrogés sur les circonstances de l’incendie, et sur ce qui s’est passé avant, pendant et après l’accident.

La police veut faire la lumière sur les matériaux utilisés pour la confection de ce kanwar et le nombre utilisé. Les échantillons pris par les officiers du Scene of Crime Office, tels que les fils et les barres de fer, les tuyaux, le bois, le papier et le polystyrène, ont été envoyés au Forensic Science Laboratory à des fins analyses. Il s’avère qu’il y avait un générateur à l’intérieur du kanwar. La police veut en connaître le modèle et comment il fonctionnait. Le but est de savoir comment le feu s’est propagé aussi rapidement.

Le président de Trikaal Sena sera interrogé pour savoir depuis quand ce groupe existe et le nombre de ses membres. Parmi les autres questions de la police : la position de chaque porteur du kanwar, et si les membres ont changé de place au fur et à mesure qu’ils marchaient.

Selon nos recoupements d’informations, la police a visionné les images de vidéosurveillance près du marché de Bonair, à Triolet, afin de comprendre si le groupe a eu des difficultés à sortir le kanwar de sous un fil électrique avant qu’il n’arrive à Arsenal. Les membres ont mis une trentaine de minutes pour le faire, avant de continuer leur route. Donc, qu’est-ce qui a causé ce ralentissement lors du démarrage ?

La police a aussi demandé un rapport du Central Electricity Board comme deux des six victimes ont succombé à une électrocution. Les ingénieurs ont fait des tests lundi pour détecter s’il y a des défauts sur les pylônes et les fils ont été mesurés.

Par ailleurs, selon nos informations, une dizaine de blessées sont toujours à l’hôpital du Nord et leur état de santé est jugé stable, alors que l’état de santé d’un adolescent de 16 ans aux soins intensifs est juge préoccupant.