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Budget 2025-2026
La FCSOU propose des mesures pour soulager les travailleurs
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Budget 2025-2026
La FCSOU propose des mesures pour soulager les travailleurs

La FCSOU soulève plusieurs points qu’elle a présenté en vue du Budget 2025-2026.
La Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU), menée par son président Vinesh Sewsurn, a soumis une série de propositions dans le cadre des consultations budgétaires 2025-2026. Dans un contexte marqué par une pression économique croissante, l’organisation syndicale appelle à des réformes fiscales, sociales et législatives profondes, plaçant le bien-être des travailleurs au cœur de ses revendications.
La FCSOU propose que toute personne gagnant jusqu’à Rs 1 million par an soit exemptée de l’impôt sur le revenu. «C’est une mesure pour soulager les familles face à la hausse du coût de la vie», martèle Vinesh Sewsurn. Le syndicat demande également un relèvement du plafond de déduction fiscale pour les études supérieures à Rs 500 000. «Beaucoup investissent pour obtenir des qualifications supérieures. Il faut encourager cet effort», soutient-il. Autre pilier de leurs propositions : la reconduction de la Contribution sociale généralisée (CSG) Income Allowance avec un revenu garanti de Rs 20 000 pour les employés à temps plein de juillet 2025 à juin 2026. «Ce n’est pas un chiffre anodin. Les dépenses tournent autour de Rs 20 000 par mois. Sans cela, on plonge une partie de la population dans la pauvreté», alerte le syndicaliste.
Logement, importation de véhicules : en finir avec les injustices post-Covid
La fédération interpelle également le ministre des Finances sur l’accessibilité au logement. Elle recommande un taux plafonné à 3 % pour les prêts immobiliers, jugeant cette mesure «juste et équilibrée» pour aider les jeunes à bâtir leur avenir. Sur un autre front, le syndicat réclame la levée des restrictions imposées pendant la pandémie de Covid-19 sur l’importation de véhicules. «On oblige les gens à passer par les showrooms, avec des abus à la clé. Il est temps de rétablir les droits d’avant Covid», insiste Vinesh Sewsurn.
Le FCSOU tire à boulets rouges sur la définition actuelle d’un «travailleur» dans la Workers’ Rights Act. «Aujourd’hui, quelqu’un qui commence à Rs 45 000 est un travailleur, mais s’il progresse, il cesse de l’être. C’est absurde», dénonce le président. Le syndicat demande aussi que les congés soient comptés uniquement sur les jours ouvrables, non sur les week-ends. Autre cheval de bataille : la protection des lanceurs d’alerte. «Trop d’informations sont étouffées, trop de représailles. Il faut une clause légale forte pour les protéger», martèle-t-il.
De plus, la fédération plaide pour une réforme de l’Employment Relations Act afin de mieux protéger les syndicalistes. «Trop de présidents et de militants ont été licenciés pour avoir fait leur travail. On ne peut plus mettre en place un comité disciplinaire sans passer par le ministère du Travail», affirme Vinesh Sewsurn. Il souhaite que les litiges liés au time-off soient aussi renvoyés au ministère pour décision impartiale. Le syndicat remet sur la table la nécessité d’une Freedom of Information Act pour permettre aux syndicats d’obtenir des informations cruciales et de représenter leurs membres devant les tribunaux, en toute légalité. «C’est une question de bonne gouvernance. Une affaire en Cour suprême en 2025 l’a encore souligné», rappelle-t-il.
Enfin, la FCSOU réclame l’application du rapport du Pay Research Bureau dès janvier 2025 et dénonce les pressions politiques qui pèsent sur cet organisme. «Ce bureau doit rester indépendant. Il faut respecter la relativité salariale, sinon on entretient une frustration chez les fonctionnaires. Un jeune entrant ne peut pas être payé plus qu’un agent avec 15 ans de service», avertit Vinesh Sewsurn.
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