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National Certificate of Education
Joies, sourires et rêves au rendez-vous
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National Certificate of Education
Joies, sourires et rêves au rendez-vous

Hier, jour de proclamation des résultats du NCE, des visages rayonnants ont illuminé la journée. De Curepipe à Vacoas, les yeux pétillants des jeunes traduisaient l’excitation et les espoirs d’un avenir prometteur. Si certains envisagent déjà leur prochaine année scolaire, d’autres se projettent avec enthousiasme dans leurs futures carrières. Immersion au cœur de ces moments d’émotion…
Laurena Govindah se projette avec enthousiasme vers des études en sciences.
Désormais, Laurena Govindah pense à son avenir. «Je vais poursuivre mes études au Collège de Lorette et me concentrer sur les sciences.» Elle rêve de devenir psychologue, une ambition qu’elle nourrit avec passion.
De son côté, sa camarade Grace Lavigillante ne cache pas sa joie. Elle a obtenu des résultats au-delà de ses attentes. «Lors du deuxième trimestre, les examens étaient beaucoup plus difficiles, mais j’ai réussi à remonter la pente au troisième trimestre. Même si je pense que j’aurais pu décrocher de meilleures notes dans certaines matières, je suis vraiment contente de ce que j’ai accompli.»
Ces vacances ont désormais une saveur particulière pour Grace. «En attendant la rentrée de l’année prochaine, je peux enfin souffler.» Elle avoue toutefois que cette année scolaire a été exigeante. «J’ai sacrifié mon sommeil, les sorties… Le stress était constant tout au long de l’année. Maintenant, on peut enfin respirer.» Comme Laurena, Grace poursuivra ses études au Collège de Lorette de Curepipe, mais elle hésite encore sur le choix de ses matières. J’ai jusqu’à demain (NdlR, aujourd’hui) pour me décider», confie-t-elle.
Pour Eyano Augustin, élève du Collège Saint-Joseph, cette année a été éprouvante, mais le goût de la réussite rend tous les efforts dignes d’être célébrés. «J’ai donné le meilleur de moi-même depuis janvier. Chaque jour, je révisais mes cours en rentrant à la maison pour m’assurer de bien comprendre et assimiler les notions.» Eyano attribue une grande partie de sa réussite au soutien de ses parents, particulièrement de sa mère. «Elle a toujours été à mes côtés cette année», dit-il avec gratitude. Pour la suite, il a déjà une idée précise : il se dirigera vers une option en design et arts dès janvier. «Je veux me perfectionner en design après mes études secondaires.»
Sophie Ammaïs espère que sa réussite apportera bonheur et fierté à ses proches
Direction Vacoas, au collège Seewa Bappoo SSS, où Sophie Ammaïs exprime sa satisfaction face à ses résultats. Son objectif principal : rendre ses proches fiers. «J’espère qu’ils sont aussi heureux que moi. Je pense poursuivre mes études au collège», confie-t-elle avec enthousiasme. L’occasion pour elle de retrouver ses amies, également ravies de leurs performances, comme Morganam Armoogun. D’une nature timide, cette dernière a tout de même affirmé sa satisfaction et ne prévoit pas de rejoindre un collège académique pour la suite de ses études.
Soulagée du stress, Morganam Armoogun garde son regard fixé sur ses objectifs pour 2025.
Elina Sujeebun remplit ses parents de fierté en décrochant une place au Collège Royal de Port-Louis.
Pour Elina Sujeebun, en revanche, l’année prochaine marquera un changement important. Elle portera un nouvel uniforme après avoir décroché une place au prestigieux Collège Royal de Port-Louis. «Toute la famille est fière d’elle», déclare son père, admiratif. Il souligne que son aînée a consenti de nombreux sacrifices pour obtenir ce précieux sésame. «Nous allons lui organiser une petite fête ce soir (hier) pour célébrer son travail acharné.»
Malgré ces réussites individuelles, le taux global de réussite au National Certificate of Education cette année s’élève à 69,5 %, en baisse par rapport à l’année précédente, où il atteignait 74,6 %.
Parents dans le flou : Une institution de l’Est sous le feu des critiques
Plusieurs parents d’une institution située dans l’Est se disent désemparés face à une situation qu’ils jugent injuste. Contrairement à d’autres établissements, leurs enfants, évoluant en Grade 9+, n’ont reçu aucun document leur permettant de s’inscrire au Mauritius Institute of Training and Development (MITD). Une situation qui les pousse à demander l’intervention urgente du ministre de l’Éducation.
Une mère, profondément bouleversée, témoigne : «Nous n’avons obtenu aucun document pour aller inscrire nos enfants au MITD, alors que cela se fait dans d’autres collèges pour les élèves du Grade 9+. On a l’impression que l’institution où est scolarisé mon enfant cherche à le faire redoubler, ce que nous refusons. Mon enfant a travaillé dur pour en arriver là.» Elle poursuit : «Nous avons tenté d’obtenir des explications auprès de la direction, mais les réponses sont restées floues et évasives. Ce qui m’inquiète encore plus, c’est l’âge de mon enfant. Il ne peut pas se permettre de perdre une année supplémentaire sans avancer.»
Cette mère affirme vouloir offrir à son enfant une opportunité de suivre une formation qui l’aidera à construire son avenir. «Si je n’avais pas discuté avec un ami dont l’enfant, dans une autre institution, est dans la même situation, j’aurais cru que le redoublement était la seule option. Mais ce n’est pas le cas.»
l’UPSEE, connaît bien les problèmes récurrents de cette institution. «Ce n’est pas la première fois que ce collège est critiqué. Nous avons déjà signalé ces abus à la Private Secondary Education Authority (PSEA), mais aucune action concrète n’a été prise. Il semble que cette institution mette fréquemment les parents dans une position où ils n’ont pas d’autre choix. C’est un abus de gestion.»
Il encourage les parents concernés à agir rapidement. «Je leur conseille de se rendre directement au ministère de l’Éducation pour informer le ministre, tout en déposant une plainte auprès de la PSEA.»
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