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Journée mondiale
Bruno Raya : «Le reggae, c’est le journaliste des pauvres (...) li donn linformasion kan bann-la pe rod kouyonn nou»
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Journée mondiale
Bruno Raya : «Le reggae, c’est le journaliste des pauvres (...) li donn linformasion kan bann-la pe rod kouyonn nou»

À l’occasion de la Journée mondiale du reggae, Bruno Raya nous rappelle la puissance d’un son qui libère les consciences. Hier, le 30 juin, la planète vibrait au rythme du reggae pour célébrer la Journée mondiale du reggae, un hommage universel à cette musique née dans les rues de Kingston, en Jamaïque, et qui a depuis conquis les cœurs sur tous les continents. Bien plus qu’un genre musical, le reggae est un cri de résistance, une voix pour les sans-voix, un outil de conscientisation.
Le reggae trouve ses racines dans les années 1960, nourri par le ska et le rocksteady. Il prend véritablement son envol avec des figures emblématiques comme Bob Marley, Peter Tosh ou Burning Spear, devenant l’expression musicale des luttes sociales, des revendications identitaires et d’un appel profond à la justice et à la paix. Porté par le message rasta et la spiritualité, le reggae devient un langage universel de révolte et d’amour.
Un cœur qui bat au rythme de cette musique
À Maurice, cette musique a trouvé un écho particulier. Elle a su s’implanter dans les faubourgs, dans les banlieues populaires, dans les quartiers oubliés, devenant la bande-son d’une jeunesse en quête de vérité et de reconnaissance. Et c’est sur cette île que la Journée internationale du reggae a été officiellement proclamée, un symbole fort pour Bruno Raya, l’un des piliers de la scène reggae mauricienne.
Figure incontournable du mouvement reggae local, Bruno Raya, fondateur du Reggae Donn Sa Festival, se souvient : «Pour moi, il n’y a pas de hasard. C’est ici, à Maurice, que la Journée internationale du reggae a été décrétée. En tant que membre du groupe OSB, je suis honoré d’avoir joué dans un des plus gros festivals de reggae au monde.» Pour lui, le reggae est bien plus qu’un style musical. C’est une manière de voir le monde, de résister, de dénoncer.
«Le reggae, c’est le journaliste des pauvres. Kot bann-la pe rod kouyonn nou, reggae donn linformasion. Nou liber mantalite ki an kaptivite.» Avec ses textes poignants, ses rythmes envoûtants et sa force militante, le reggae continue de remplir son rôle de sentinelle sociale, dans un monde où la vérité semble parfois confisquée.
En cette Journée mondiale du reggae, il est bon de se rappeler que cette musique n’est pas juste à écouter: elle est à comprendre, à sentir, à vivre. Parce que le reggae ne se contente pas d’être une mélodie, il est un message.
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