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Éducation: le projet de lycée professionnel Saint-Gabriel-Don Bosco amorcé
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Éducation: le projet de lycée professionnel Saint-Gabriel-Don Bosco amorcé
De collège technique, le Saint-Gabriel sera bientôt transformé en lycée. Il changera d’ailleurs d’appellation pour devenir le Lycée Professionnel Saint-Gabriel-Don Bosco. Le début des travaux de construction et la pose de la première pierre ont eu lieu le 31 mai à 14 heures au collège en question. L’établissement a été fondé en 1974 par le diocèse de Port-Louis. Il est situé à la route Nicolay dans la capitale.
Une cérémonie a eu lieu, mercredi dernier, en présence de la ministre de l’Éducation et des Ressources humaines, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Leela Devi Dookun-Luchoomun, le cardinal Maurice E. Piat, Evêque Émérite de Port-Louis, le père Innocent Bizimana, Provincial des Salesiens, et Gilberte Chung, directrice exécutive du Service Diocésain de l’Éducation Catholique. Lors de son allocution, le cardinal Maurice E. Piat a affirmé : «Cette pose de première pierre est l’aboutissement du rêve qu’ont porté le Père Maurizio, Alain Bêche et son équipe et moi-même ; le rêve d’ouvrir un chemin, de donner de l’espoir aux enfants qui n’arrivent pas à s’épanouir dans une éducation académique, mais qui se révèlent très doués dans des filières techniques.» Il a ajouté que ce rêve leur tenait à cœur puisqu’ils ont vu qu’il répondait au grand besoin du pays pour une main-d’œuvre de qualité. Parallèlement, il «correspondait aux aspirations d’une forte proportion des jeunes Mauriciens», a-t-il fait ressortir.
Pour sa part, Leela-Devi Dookun-Luchoomun a réitéré le renforcement de la coopération avec le ministère : «C’est connu : les institutions catholiques ont offert une éducation de qualité et contribué à l’épanouissement des jeunes Mauriciens.» Elle a aussi mis l’accent sur l’essor de la technologie et les changements entraînés en milieu éducatif. D’où la nécessité de se réinventer. Et l’importance du lifelong learning qui devient inévitable. Par conséquent, la filière technique est aussi impliquée. «Aujourd’hui, nous devons créer des pathways sur tout ce que nous apprenons. Il faut encourager les compétences techniques», a-telle souligné.
Quant à Gilberte Chung, directrice du SeDEC, elle a affirmé que ce nouveau projet répond au développement économique mais aussi aux besoins des jeunes ayant d’autres types d’intelligence. «Le premier pas a été fait le 24 mai 2023 avec la signature d’un accord entre le diocèse de Port-Louis et l’Institute of Technical Education and Technology (ITET) pour une subvention partielle pour un budget maximal de Rs 7,2 millions. C’est un partenariat Église-État-Entreprise qui fait partie de notre écosystème d’enseignement technique. De plus, de par sa conception architecturale, il s’agit d’un bâtiment écologique en termes de lumières, ventilation etc.», a-telle déclaré. Selon elle, le pape François a manifesté un grand intérêt à ce projet et la promotion d’une formation de qualité pour les élèves.
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