Publicité

Festival Kiltir ek langaz kreol morisien

Six «Gran konser» autorisés en même temps

7 décembre 2023, 19:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Six «Gran konser» autorisés en même temps

Six concerts se déroulant en même temps alors que les règlements pour l’organisation de concerts ont été durcis la semaine dernière. Oui, c’est possible grâce au Festival Kiltir ek langaz kreol morisien. Le samedi 9 décembre prochain, l’organisateur, le ministère du Tourisme, propose six rendez-vous musicaux et non des moindres, puisqu’il s’agit de six Gran konser en simultané à Curepipe, Rose-Hill, Roche-Bois, Flacq, Grand-Gaube et Bambous, où samedi dernier, la police avait refusé l’autorisation au concert de Dadju, la veille de l’événement.

De source officielle, on souligne que ces six concerts sont soumis aux mêmes règles en vigueur. Outre toutes les autorisations préalables, le concert ne doit pas dépasser minuit, la vente d’alcool y est interdite. Mais surtout, des contrôles de sécurité peuvent être imposés aux personnes jugées suspectes, des contrôles par le service d’ordre, en présence de la police.

Point positif, ce concert est aussi un cachet bienvenu pour les artistes en cette fin d’année. D’autant plus que ce ne sont pas les grosses pointures qui vont manquer. Mr Love et Bigg Frankii sont annoncés à Curepipe ; Zulu et Madii Madii à Rose-Hill ; Clarel Armel à Grand Gaube ; et Jerry & The Resistance à Flacq. Bambous aura un lineup alléchant avec Blakkayo, Jason Heerah et Justice Lecoq. Pour Roche-Bois, les autorités ont fait appel à Ras Natty Baby.

C’est d’un œil avisé que ce vétéran de la scène musicale a suivi l’intrusion au Gran konser de la Citadelle, le 21 octobre. Et avec un œil critique, il a pris connaissance d’une série d’annulation de concerts. «Au cours de ma carrière, je me suis produit dans plusieurs pays. Zamé mo ti koné ki sé lapolis ki donn lotorizasion pou fer konser. Le travail de la police c’est de faire respecter la loi et l’ordre, d’intervenir en cas de dérapages. L’organisation de concerts ne doit pas être de son ressort. Ki lapolis koné ladan?»

L’artiste respecté souligne que ce sont aux différentes autorités d’assumer leurs responsabilités en donnant le feu vert aux concerts. «Je vois comme un excès de zèle du côté de la police. Tant que la situation actuelle reste inchangée, ce sont seulement les autorités qui pourront organiser des concerts. Les particuliers, les opérateurs du secteur événementiel auront à plier bagage. Pou aret ena artis internasional vinn Moris.»