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Riz basmati: une hausse du prix dès le mois prochain
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Riz basmati: une hausse du prix dès le mois prochain
Après la hausse de 10 % à 18 %, soit de Rs 5 à Rs 8, du prix de l’huile de table fabriquée localement, annoncée par la compagnie Moroil, et la taxe de 10 % sur les huiles comestibles importées qui feront encore plus de mal aux poches des consommateurs, c’est une augmentation du riz basmati qui s’annonce. Et dès le mois prochain… Selon Jayen Chellum, secrétaire générale de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, les consommateurs seront définitivement affectés par l’augmentation du prix du riz basmati. Car une bonne partie de la population en consomme. Pour Suttyadeo Tengur, président de l’Association de la protection de l’environnement et des consommateurs, le porte-monnaie va saigner davantage. « Le ministère du Commerce aurait dû mettre en place des stratégies pour amortir ces augmentations successives.» Et d’ajouter que les importateurs exploitent cette situation. Il lance un appel pour que ces derniers fournissent une structure quant aux prix, tout en précisant le coût du fret, l’impact du dollar entre autres, sur le prix de ce produit ainsi que leur mark up (NdlR, le taux de marque indique la part de marge commerciale dans le prix de vente d’une marchandise. Il permet d’estimer la rentabilité de la vente d’un produit ou de fixer un prix de vente hors taxes aux marchandises achetées).» Cela, afin de voir si la hausse de 10 % est vraiment nécessaire.
Jayen Chellum affirme qui plus est qu’il faudrait enfin imposer des normes pour le riz basmati, ce qui rendrait plus facile le contrôle du riz importé et des prix. «On ne peut avoir un excès de variétés de marques de riz basmati sur le marché.» Il faut également s’assurer que les augmentations des prix sont raisonnables, surtout pour les importateurs qui occupent de plus de 30 % de ce marché.
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