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Jessica Lebrasse-Vurdapa Naiken: «Il faut un regard neuf»

3 novembre 2020, 09:36

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Jessica Lebrasse-Vurdapa Naiken: «Il faut un regard neuf»

Croyez-vous que comme candidate indépendante, vous avez une chance d’être élue ? 
Je voulais être candidate avec un groupe dans mon village natal, qui est Chemin-Grenier, mais cela n’a pas été possible, n’étant pas une électrice de ce village. Donc, j’ai cherché un groupe à Chamouny, mais ce groupe avait déjà eu ses candidats. À la base, je fais du social à Chemin-Grenier où je suis connue car je travaille avec des associations oeuvrant pour les enfants. À Chamouny, je ne suis pas seule. Je suis en bons termes avec les autres candidats et j’ai eu beaucoup de soutien. 

Que pouvez-vous apporter aux habitants de ce village ? 
Chamouny est un petit village. Nous ne sommes pas négligés par les gouvernants, mais il y a des choses que je souhaite améliorer. Par exemple, des abribus dans la localité seront bien accueillis. Je connais le député de la circonscription, qui est aussi ministre, à savoir Alan Ganoo. Je peux intervenir auprès de lui pour divers projets. Il manque aussi un bon jardin d’enfants. Il faut relancer le développement dans la localité. L’équipe sortante ne voit peut-être pas toutes les choses dont nous avons besoin. Il faut un regard neuf. 

Vous dites connaître le ministre Alan Ganoo. Êtes-vous déjà une activiste politique ? 
Je ne suis pas proche d’Alan Ganoo, même si je l’ai déjà côtoyé. Il faut aussi savoir que lors des dernières élections générales, j’étais candidate pour le Parti Kreol Mauricien dans la circonscription de Savanne/Rivière-Noire. Je crois qu’en politique, on ne doit pas avoir des adversaires. On peut avoir des opinions politiques différentes, mais on doit travailler pour le peuple. Ce dernier est l’employeur de chaque élu. C’est lui qui décide qui sera élu ou pas. 

Et que proposez-vous pour la femme ? 
D’abord, j’ai envie de donner l’exemple. Si les femmes veulent du changement, il faut qu’elles s’appliquent. Les femmes ont tendance à s’occuper du bien-être des enfants alors qu’elles peuvent en faire davantage. Je sens que les femmes hésitent à s’aventurer dans certains domaines. Je pense que la voix de femmes doit se faire entendre davantage. On dit que derrière chaque grand homme, il y a une femme. À Maurice, il n’y a pas assez de femmes derrière les grands hommes. C’est pour cette raison qu’ils sont souvent désorientés.