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Avortement: reconnue coupable, elle pourrait échapper à la prison
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Avortement: reconnue coupable, elle pourrait échapper à la prison
Six mois de prison. C’est la peine dont a écopé une femme de 40 ans, ce mercredi 29 mai, en cour intermédiaire. Accusée d’avortement en vertu de l’article 235(1)(2) du code pénal, elle a été reconnue coupable. Toutefois, la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a usé de son pouvoir discrétionnaire pour suspendre la sentence. Elle a demandé un rapport du Probation Office pour déterminer si la quadragénaire est apte à effectuer des travaux d’intérêt général. Le document devra être produit le 18 juin.
Il est reproché à la quadragénaire d’avoir, les 27 et 30 janvier 2015, avalé des comprimés de Cytotec, à Petit-Raffray, pour mettre un terme à sa grossesse. En cour, elle a indiqué avoir des remords et a présenté ses excuses. «Depuis, je ne dors pas bien et je souffre toujours de ce traumatisme.» Elle a également fait ressortir que c’est pour des «raisons personnelles» qu’elle a commis «cet acte irréparable».
La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing a, dans son jugement, expliqué les circonstances que la Cour considère avant d’imposer sa sentence. «Il est vrai que dans sous ce délit, c’est une peine d’emprisonnement n’excédant pas dix ans qui est imposée. Mais il faut tenir en compte les circonstances personnelles de l’accusée et celles dans lesquelles le délit a été commis.» Dans ce cas présent, l’accusée «is at her first brush with the law. I have borne in mind that the sentence passed must reflect the seriousness of the offense and serve as a deterrent to would be offenders», a ajouté la magistrate.
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