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900 kilos de déchets à la cascade de Chamarel

4 novembre 2017, 00:40

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900 kilos de déchets à la cascade de Chamarel

La caverne vis-à-vis de la cascade de Chamarel serait-elle devenue un piège à déchets ? Oui, à en croire le volume de détritus enlevé de cette zone, samedi dernier. Bouteilles, boîtes de conserve et même un réfrigérateur, totalisant 844 kilos, ont dû être retirés grâce à des câbles de treuillage. Cela à l’initiative de l’entreprise sociale Belle Verte, l’Institut Bon Pasteur et Explorers Mauritius, avec l’aide de leurs sponsors du privé ainsi que celle du Groupe d’intervention de la police mauricienne (GIPM).

«Quand nous sommes descendus dans la caverne, nous sommes tombés sur un tapis de détritus en tout genre», raconte Zoë Rozar, directrice de l’Institut Bon Pasteur. «Il nous a fallu une heure et demie environ pour mettre les déchets dans des sacs. Et ensuite les sortir du ravin. L’aide du GIPM a été très importante pour cette étape de la journée.»

Ce sont des membres d’Explorers Mauritius, une compagnie de randonneurs, qui ont découvert l’état lamentable de la caverne. Les déchets ont dû s’accumuler ici depuis peut-être des années. «Durant nos randonnées, nous traversons des endroits qui ne sont pas fréquemment visités. Et l’emplacement de la caverne, qui est située sous le viewing point de la cascade de Chamarel, fait que les visiteurs ne voient pas ce qui se passe en dessous», explique Byrn James, directeur de la compagnie de randonnées. C’est alors qu’il a contacté la direction de la Terre des Sept Couleurs. Cette dernière a sollicité l’aide de l’entreprise sociale Belle Verte.

«Nous avons été contactés pour le nettoyage, mais nous nous sommes rendu compte que ce serait compliqué. Nous avions besoin de sponsors et de personnel qualifié pour descendre dans la ravine et sortir les déchets. Nous sommes très reconnaissants envers ceux qui ont répondu à notre appel ainsi que le GIPM. Sans eux, cet exercice de nettoyage plus technique que les autres aurait été difficile», lance Martine Lassémillante, Managing Director de Belle Verte. «Quand nous avons sorti les déchets, nous avons été surpris par le volume qu’il y avait et ce que nous avons trouvé.»

«Les bouteilles qui jonchaient le sol de la caverne étaient trop vieilles pour qu’elles soient recyclées. Ce qui donne une indication du nombre de temps que ces détritus ont passé là-bas.» Notre interlocutrice poursuit qu’elles se sont certainement accumulées dans la caverne après avoir été emportées par la rivière jusqu’à la cascade de Chamarel. «Malgré les efforts de ce nettoyage, si nous Mauricien ne changeons pas nos habitudes de polluer nos rivières, ces efforts seront vains