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Sur Facebook: les vidéos insolites de Michaella Mounawah interpellent

20 mars 2016, 16:15

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Sur Facebook: les vidéos insolites de Michaella Mounawah interpellent

«Aret sa fi», «dipain cardo», «tiorel»… Ces mots ne cessent de faire le buzz sur Facebook depuis un certain temps. Et ce, grâce à Michaella Mounawah. Cette habitante de Cassis a eu la brillante idée de faire des vidéos montrant ses clients qu’elle met ensuite en ligne.

La vidéo qui a rapporté le plus gros nombre de «j’aime» et qui l’a poussée à en faire d’autres c’est la vidéo d’un certain Milano. Ce dernier lançait un appel du cœur à Terry, un jeune qui a immigré en France. Malheureusement, Milano, qui a apporté le succès à Michaella, a, lui, perdu son emploi à cause de cette blague. «Ce n’est qu’une blague, je ne comprends pas pourquoi l’employeur de Milano l’a mis à la porte», se demande-t-elle.

«Ils venaient pour que je fasse une vidéo…»

Pour cette jeune femme de 31 ans, qui passe ses journées dans la tabagie de ses parents, tout a débuté par un simple hasard. «Les gens aiment bien venir dans la tabagie pour me parler de tout et de rien. Ils me racontent leur vie, leurs enfants et leurs peines. J’ai commencé à les filmer pour le ‘fun’ et puis c’est devenu une habitude. Ils venaient pour que je fasse une vidéo et que je la mette sur Facebook», raconte-t-elle.

Outre le souhait de ses clients, la jeune femme, laisse-t-elle comprendre, faisait aussi ces vidéos pour montrer à un habitant de la localité qu’elle pense à lui. «Il aime bien faire des blagues. Sé pou rann li la parey.» 

D’ailleurs, petite anecdote, elle nous raconte comment une de ses clientes régulières a réagi à la vue d’une photo du fameux Terry. «Cette dernière, mère de huit enfants, est tombé amoureuse de Terry. Elle vient me voir tous les jours pour que je lui parle de Terry et que je la filme», relate Michaella Mounawah.

Cependant, la jeune femme ne cache pas que, outre les «j’aime», elle a reçu des menaces. Mais elle n’en a que faire, les encouragements qu’elle reçoit de toutes parts la pousse à continuer. Michaella Mounawah ne compte pas s’arrêter là.