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Porlwi by Light: «Oui, nous revenons l’année prochaine»

7 décembre 2015, 11:10

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Porlwi by Light: «Oui, nous revenons l’année prochaine»
Sollicitée pour un premier bilan de Porlwi by Light, Astrid Dalais, directrice du festival, affirme : «Nous sommes extrêmement heureux.» En deux jours, elle estime la foule à «300 000 personnes. Cela dépasse toutes nos espérances». Les organisateurs attendaient 100 000 à 150 000 personnes en trois jours.
 
«Cela veut dire que les Mauriciens ont soif de culture. Oui, nous recommencerons l’année prochaine.» D’autant que, selon elle, il y a eu, «zéro couac», si ce n’est des petits retards de 15 minutes sur une scène ou l’ouverture d’une route trop tôt. «Le public était bon enfant, familial. Les Mauriciens ont répondu à l’appel. On pouvait voir du bonheur, de l’excitation sur les visages.»
 
La directrice estime que cela valait la peine d’avoir surmonté les obstacles, comme pour avoir l’autorisation d’ouvrir le théâtre, parce que, «cela a contribué au sentiment d’unité parmi les gens». Elle affirme avoir l’espoir que les initiatives prises durant le festival, comme la réouverture du théâtre et celle de l’ancienne prison, donneront lieu à des actions concrètes et pérennes.
 

«Evasyon» des plasticiens à l’ancienne prison, la visite la plus poignante du festival. Les œuvres ont su nous remémorer le sort de ces âmes qui ont été enfermées entre ces hauts murs de pierre.

 


Voir Anna Patten et son kathak, la soprano Véronique Zuël ou des danseurs au théâtre. Cela ne nous était pas arrivé depuis si longtemps. Le public ne s’y est pas trompé. Lors de notre passage, vendredi soir, nous l’avons entendu applaudir trois fois de suite, devant ce qui était la meilleure illumination du festival.

Pluie de lumières au Jardin de la Compagnie, pour cette installation très poétique.
 
L’art dans le caniveau. Nirmal Hurry n’a pas hésité à descendre dans le canal situé entre le musée et le Jardin de la Compagnie, pour se faire entendre. Lui qui regrette la démolition des canaux historiques datant de la colonisation alors que l’insalubrité de la ville va en augmentant.