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Bras-d’Eau

Une adolescente de 15 ans soupçonnée d’être à la tête d’un gang

16 mai 2024, 13:00

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Une adolescente de 15 ans soupçonnée d’être à la tête d’un gang

[Photo d'illustration]

Un maçon de 40 ans a passé un sale quart d’heure entre les mains de cinq malfaiteurs mardi, parmi lesquels une adolescente de 15 ans. Cette dernière est soupçonnée d’être à la tête du gang. Les suspects ont été arrêtés et placés en détention. La victime, habitant Plaine-de-Gersigny, à Flacq, a expliqué qu’elle avait contacté l’adolescente mardi, vers 9 heures, pour lui demander de le rencontrer. Quelques instants plus tard, elle l’a rappelé pour confirmer le rendez-vous, près d’un jardin d’enfants à Providence. Le quadragénaire s’est alors dépêché de s’y rendre en voiture.

Une fois sur place, il a vu deux hommes arriver à moto, armés d’un sabre. Ils se sont dirigés vers lui et lui ont demandé de l’argent. Pendant que l’un des deux fouillait sa voiture, l’autre lui a arraché sa chaîne. Il a également été contraint de remettre la somme de Rs 1 700 qui se trouvait dans sa boîte à gants. Les deux malfrats ont aussi emporté deux téléphones portables qu’il avait sur lui avant de prendre la fuite. Par la suite, deux autres voleurs sont arrivés et lui ont demandé de leur remettre de l’argent. Il a été contraint de contacter un proche pour en obtenir. Pendant qu’il était toujours entre les mains des voleurs, les habitants de la localité se sont rendu compte qu’il était en danger et se sont regroupés pour l’aider. Les quatre voleurs ont été interpellés et les deux téléphones ainsi que les clés de sa voiture lui ont été restitués.

La victime soupçonne que tout cela relève d’un coup monté par l’adolescente qui ne s’est pas présentée au rendez-vous. Cette dernière a été arrêtée le même jour, ainsi que les quatre autres, tous des jeunes de Poste-de-Flacq, par les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Flacq. Ils ont été placés en détention et ont comparu devant la cour de Flacq mercredi.

Par ailleurs, l’adolescente crie à la brutalité policière. Sa tante, une habitante de Bramsthan, a porté plainte à sa place. Elle a expliqué qu’en apprenant que l’adolescente avait été arrêtée, elle s’est rendue au poste de police pour récupérer ses effets personnels et c’est là que cette dernière lui a raconté qu’elle avait été tabassée par les limiers de la CID. L’habitante de Bramsthan compte se rendre au bureau de l’Independent Police Complaints Commission pour rapporter le cas.