Invité de l’émission Décryptage, le leader du Reform Party, Roshi Bhadain, n’a pas mâché ses mots. Il critique sévèrement le dernier budget présenté par le gouvernement, qu’il juge aussi brutal qu’opaque. Il s’indigne notamment contre la révision du système de pension universelle, une mesure qu’il considère injuste envers les aînés. Tout en reconnaissant que le système était insoutenable à long terme, il questionne l’utilisation des fonds issus des coupes dans la CSG.

Roshi Bhadain dénonce un budget qu’il qualifie de «déconnecté des réalités sociales». Selon lui, le gouvernement actuel adopte les mêmes pratiques que l’ancien régime : austérité pour le peuple, privilèges pour les proches du pouvoir.

Il fustige la réforme de la pension universelle, affirmant qu’il est «injustifiable de demander aux personnes âgées de se serrer la ceinture», alors que le gouvernement continue d’effectuer des dépenses discutables. Bhadain partage les inquiétudes de Bernard Yen sur le fait que la pension soit désormais alignée sur le salaire minimum, et interpelle le gouvernement sur le devenir des économies réalisées grâce aux coupes dans la CSG.

Sur le volet politique, il revient sur le projet avorté d’Heritage City, qu’il continue de défendre, et réagit vivement aux attaques dont il a fait l’objet au Parlement. Qualifiant ces interventions d’«attaques lâches», il se dit prêt à toute enquête, convaincu que ce projet aurait pu constituer un levier de développement majeur pour le pays.