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Reconnu coupable de parricide
Louis Christophe Ernest Lapeyre condamné à 38 ans de prison
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Reconnu coupable de parricide
Louis Christophe Ernest Lapeyre condamné à 38 ans de prison

Le fils du caporal Lindsay Lapeyre lors de la reconstitution des faits, le 2 mai 2019.
Le verdict prononcé par le juge Pravin Harrah est tombé, hier, aux Assises. Trouvé coupable à une majorité de 7 contre 2 par les membres du jury, Louis Christophe Ernest Lapeyre a écopé de 38 ans de servitude pénale pour avoir tué son père, le caporal Lindsay Lapeyre, 64 ans, qui était le garde du corps de l’ex-ministre Raj Dayal. L’agression mortelle a été commise le 1ᵉʳ mai 2019 à l’avenue Bégonia, Morcellement Palmyre, Flic-en-Flac.
Dans son jugement, le juge Harrah a pris en compte le degré de violence infligé par l’accusé à son père biologique. Selon sa version, une dispute a éclaté entre l’accusé et son père, qui l’avait surpris en train de consommer de la drogue synthétique dans la maison familiale. Ce dernier l’a réprimandé et lui a donné un coup à l’aide d’une clé en métal.
L’accusé s’est alors mis à agresser son père. Sous l’influence de la drogue, il a saisi un marteau pour infliger plusieurs coups à son père. L’accusé a laissé son père sur un matelas dans la chambre où l’incident s’était produit pour aller chercher un couteau de cuisine avec lequel il a assené plusieurs coups à son père qu’il a également frappé avec un tournevis.
Il a ensuite quitté la maison et s’est rendu en voiture à Grand-Bassin pour fumer la dose restante de drogue synthétique. Comme il était sous l’influence de la drogue, il a renversé une statue. À la suite de cet incident, la police l’a arrêté et une perquisition a été faite dans sa maison. C’est là que la police a découvert le cadavre de son père. Après l’autopsie, le Dr Chamane, médecin légiste, a attribué le décès du caporal à une stab wound to the heart.
L’accusé a présenté des excuses à la Cour et a dit qu’il regrettait son geste car il était sous l’emprise de la drogue synthétique. L’accusation était représentée par Mᵉ Jean Michel Ah Sen, Senior Assistant DPP. L'accusé était défendu par Mᵉ Ericson Mooneeapillay.
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