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Affaire de blanchiment d’argent datant de 13 ans

L’ICAC veut utiliser une «diary book entry» comme pièce à conviction

5 février 2024, 12:00

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L’ICAC veut utiliser une «diary book entry» comme pièce à conviction

Dans une affaire de blanchiment d’argent devant la division des crimes financiers de la cour intermédiaire, l’Independent Commission against Corruption (ICAC) voudrait présenter une inscription d’un diary book pour étayer le procès qu’elle intente après 13 ans. Marie Shirley Yong Shee et Mahmad Iqbal Maleck Russool, sont accusés de blanchiment d’argent et ils ont plaidé non coupables. Des débats récents ont mis en lumière la question d’admissibilité de ce document après tout ce temps. Le magistrat Kevin Rangasamy a statué qu’une entrée du journal de bord était admissible mais que la question centrale demeure le poids à accorder à cette preuve, qui provient d’une autre enquête, soulevant ainsi des questions sur sa crédibilité et sa pertinence dans le contexte actuel du procès.

L’un des accusés a soulevé une objection à la production de cette note du diary book, datée du 25 janvier 2011, introduite dans l’enquête sur l’infraction présumée de blanchiment d’argent. La défense conteste le contenu de cette entry, alléguant qu’elle aurait été ajoutée le jour de l’arrestation, en présence d’un représentant juridique. Lors du procès, un témoin a déclaré avoir enquêté sur le cas en 2011. Il a précisé que l’accusé avait été informé de ses droits constitutionnels avant que ses déclarations ne soient enregistrées. Lors d’un contre-interrogatoire, le témoin a admis ne pas avoir été impliqué dans l’enquête menée par l’ICAC. Il a également confirmé que les déclarations de l’accusé dans l’entrée du diary book différaient de celles de sa défense.

L’ICAC soutient que cette note est essentielle pour étayer les accusations de blanchiment d’argent portées contre les deux prévenus. Néanmoins, la défense a exprimé des préoccupations sur la pertinence de ce document, étant donné le laps de temps entre sa création et le procès actuel. La défense a argué que le temps écoulé depuis l’enquête initiale pourrait compromettre sa fiabilité, mettant en doute son utilité dans le procès actuel. Cependant, la décision du magistrat suggère que la portée de cette preuve sera évaluée au fil du procès.