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Parfum de revanche

Plusieurs habitants du Sud se demandent pourquoi Mauritius Telecom a décidé de fermer son bureau à Rivière-des-Anguilles (voir photo). Il se murmure que la Banque de développement de Maurice va également quitter le même bâtiment pour s’installer ailleurs. Selon nos renseignements, le propriétaire de l’immeuble serait perçu comme un proche de l’ancien régime. Fait intéressant – ou intrigant, voire simple coïncidence –, un proche du propriétaire serait un magistrat, qui avait libéré, tard dans la nuit, Pravind Jugnauth sous caution. S’agirait-il de représailles politiques ? C’est la question que se posent plusieurs habitants de Rivière-des-Anguilles.

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E-Health renvoyé aux calendes grecques ?

Les députés rouges qui réclamaient à cor et à cri l’introduction du projet e-health avant les élections générales sont subitement devenus muets – et pour cause : ce projet a été repoussé à maintes reprises et, si cela continue, il risque bien d’être renvoyé aux calendes grecques.

Annoncé pour avril par le ministre de la Santé, le lancement de la première phase du projet – prévu à l’hôpital SAJ, en présence du Premier ministre – a été repoussé à fin juillet. En effet, lorsque le ministre des TIC et les fonctionnaires du ministère de la Santé se sont rendus à l’hôpital en début de mois pour une première démonstration, ils ont été stupéfaits : le logiciel ne permettait que l’enregistrement des patients. Aucun espace n’était prévu pour les remarques des infirmiers, des médecins, ni pour l’annotation des médicaments prescrits ou délivrés par la pharmacie.

D’où le report du lancement. Jeudi dernier, une réunion houleuse s’est tenue en présence du ministre des TIC, de fonctionnaires du ministère de la Santé et du représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), agence à laquelle le gouvernement verse Rs 15 millions pour la gestion de ce projet. Le ministre Baichoo, qui a fait une brève apparition à cette réunion, n’aurait pas mâché ses mots face à la représentante du PNUD, dénonçant une solution logicielle bien en deçà des attentes. Au lieu d’annuler purement et simplement le contrat du consortium en charge de cette première phase, il a été suggéré que le prestataire ajoute les éléments manquants pour une variation de 20 % sur les coûts, soit une somme additionnelle de Rs 40 millions. Quand on sait que cette première phase, entièrement financée par l’État, coûte déjà Rs 200 millions, cette offre de variation a de quoi faire bondir !

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Ayo douleur

Lors des échanges pendant le Committee of Supply jeudi, un cri strident a été entendu dans la nuit. C’était la speaker, qui s’est plainte d’une vive douleur. Les parlementaires ont passé de longues heures à débattre autour du Budget. Certains n’en pouvaient plus et devaient sortir pour se dégourdir les jambes. Mais Paul Bérenger et Navin Ramgoolam sont restés jusqu’au bout, stoïques et attentifs.

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«Voulez-vous prendre ma place ?»

Shirin Aumeeruddy-Cziffra n’a pas caché son irritation face aux parlementaires, qui interrompent sans cesse le bon déroulement des travaux. À plusieurs reprises, elle a demandé à ceux qui bavardaient s’ils souhaitaient prendre sa place de speaker. Elle visait particulièrement un député travailliste, novice au Parlement, mais qui aime jouer au méchant de la classe… Un comportement puéril, surtout lorsqu’on débat de sujets aussi sérieux que le Budget national. Joe Lesjongard et Adrien Duval ont aussi fait part de leur agacement par rapport à ce bully…