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Réclamation de Rs 225 M par Ramgoolam

L’affaire prise sur le fond en 2025

1 avril 2024, 11:59

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L’affaire prise sur le fond en 2025

Le 16 janvier 2025, c’est la date à laquelle le procès opposant l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam à l’État, au commissaire de police (CP) et à l’ex-responsable du Central Crime Investigation Department (CCID), Heman Jangi, dans le cadre de sa réclamation de Rs 225 millions, sera prise sur le fond devant la juge Karuna Gunesh-Balaghee. L’affaire a été appelée jeudi devant la Master and Registrar, qui a fixé cette date pour que le procès soit entendu.

Dans sa plainte, Navin Ramgoolam a précisé qu’une série d’actes illégaux ont été faits contre lui par les défendeurs. C’était purement une vendetta politique contre sa personne, orchestrée par le CCID, sous les directives du CP et d’Heman Jangi.

Par le biais de ses hommes de loi, Mᵉˢ Gavin Glover, Senior Counsel, et Bhooneshwar Sewraj, Senior Attorney, Navin Ramgoolam réclame des dommages de Rs 25 millions pour chaque accusation qui a été rayée. Il a été arrêté à 11 reprises par les enquêteurs du CCID en 2015 et 11 accusations ont été retenues contre lui, soit conspiracy, money laundering, forgery, public official using his office for gratification for another person, influencing public official, et bribery for procuring contract. Mais étant donné que neuf des accusations ont été abandonnées par le Directeur des poursuites publiques, Navin Ramgoolam estime avoir été humilié, rabaissé et traité comme un criminel, sans qu’on ait pris en considération le fait qu’il a été Premier ministre.

«Lors des campagnes électorales, entre octobre et décembre 2014, sir Anerood Jugnauth avait formulé des menaces, ouvertement et en public, disant qu’il lancerait une enquête policière sur moi et me ferait emprisonner si jamais il remportait les élections.» Pour le leader du PTr, Heman Jangi, proche de sir Anerood Jugnauth, et les deux autres défendeurs ont agi «d’une manière illégale, illicite et tortueuse» en l’arrêtant, tout en retenant des accusations contre lui sans avoir des éléments qui puissent prouver qu’il a commis ces délits.