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Shelter l’Oiseau du Paradis
La General Workers Federation satisfaite de la manière dont se déroule l’enquête
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Shelter l’Oiseau du Paradis
La General Workers Federation satisfaite de la manière dont se déroule l’enquête

■ L’abri pour enfants a fermé ses portes en attendant les réponses aux incidents qui s’y sont produits.
La General Workers Federation (GWF), qui représente les intérêts de quatre des six employés suspendus du shelter l’Oiseau du Paradis, s’est dite satisfaite du travail accompli par la commission d’enquête instituée sur ordre de la ministre de l’Égalité des genres pour faire la lumière sur la fugue de trois mineurs de l’établissement, le dimanche 1ᵉʳ juin dernier.
Bien que le shelter ait, depuis la découverte de cette nouvelle polémique, fermé ses portes, tous attendent des réponses par rapport à cet incident, d’autant plus que deux des enfants concernés avaient été retrouvés dans un état second, sous l’influence de produits illicites ce jour-là, avant d’être admis à l’hôpital.
Si dans un premier temps, la GWF avait émis des réserves au sujet de la composition du board, du fait que les membres soient des fonctionnaires du ministère de l’Égalité des genres et qu’elle réclamait son remplacement par un comité indépendant, Sharvin Sunassee, l’un des porte-parole de la GWF, a expliqué que les craintes syndicales se sont dissipées après que le syndicat a obtenu l’assurance de la ministre Arianne Navarre-Marie et qu’il a pu participer aux séances du mercredi 11 juin.
En effet, les six employés ont été entendus à tour de rôle, au cours de la semaine écoulée, et Sharvin Sunassee s’est dit extrêmement satisfait par «l’engouement et l’ouverture au dialogue» dont ont fait montre les membres du Board of Enquiry, contrairement au blame game que redoutait la GWF, qui craignait également qu’un bouc émissaire ne soit recherché.
«Le board s’est déroulé de façon très cordiale et nous avons détecté un vrai désir de collaborer de la part des membres. Les employés ont été interrogés mais ils ont également eu l’occasion d’expliquer en détail et de dénoncer les failles, cover-up et toutes les maldonnes qui ont perduré pendant plusieurs années et qui semblaient être tombés dans les oreilles de sourds jusqu’à récemment. Les employés ont aussi eu l’occasion de faire des suggestions et d’apporter des éclaircissements sur plusieurs pointset surtout de se défendre.»
Aucune formation
Selon Sharvin Sunasse, il faut, désormais, attendre le rapport de la commission d’enquête pour connaître la marche à suivre. Toutefois, entre-temps, il a tenu à remercier la ministre Navarre-Marie pour ne pas s’être ingérée dans le déroulement de cette enquête et a aussi fait savoir que la GWF souhaite apporter son soutien face à la problématique que représente la gestion des shelters.
La CTSP est également concernée par les conditions de travail des employés des shelters. Depuis le 9 juin, cette confédération a envoyé une lettre à la ministre Navarre-Marie dans laquelle elle souligne que «la plupart de personnes qui travaillent dans les shelters ou les maisons de retraite sont des femmes et la plupart n’ont aucune formation. Il n’y a aucune loi de travail pour elles et même les droits fondamentaux du Workers’ Right Act ne sont pas respectés. Zot pe travay bann ler inposib, double ban shift pu zis enn saler minimum e parfwa mwins ankor», a déclaré Jane Ragoo, la secrétaire générale de la CTSP, jeudi. La confédération sollicite une rencontre à cet effet avec la ministre.
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