Publicité
Découverte macabre à Pailles
Jean François Sylvain Victorien retrouvé calciné dans une maison abandonnée
Par
Partager cet article
Découverte macabre à Pailles
Jean François Sylvain Victorien retrouvé calciné dans une maison abandonnée

■ La maison abandonnée où le corps calciné de Jean François Sylvain Victorien a été retrouvé.
Un drame d’une rare violence s’est Cour suprême aujourd’hui joué dans la nuit du 7 au 8 juin, à Pailles. Le corps sans vie de Jean François Sylvain Victorien, âgé de 52 ans, a été retrouvé calciné dans une maison abandonnée située à Roland Maurel Street. Ce sont des proches de la victime qui ont alerté la police, bouleversés par la scène effroyable à laquelle ils avaient assisté.
C’est vers 23 h 50 que l’alerte a été donnée. Un policier de la station de Pailles s’est rendu sur les lieux où il a rencontré le beau-frère de la victime. Ce dernier a conduit les autorités à l’intérieur du bâtiment en ruine où Jean François Sylvain gisait sur le dos, grièvement brûlé et incapable de parler. Selon les premières constatations, il avait des brûlures sur tout le corps. Le SAMU, rapidement dépêché sur place, est arrivé peu après minuit. Le médecin de garde n’a pu que constater le décès de la victime à 00 h 15. Le site a été immédiatement placé sous haute surveillance. Une zone de sécurité a été délimitée à l’aide de rubans policiers et une sentinelle a été postée pour sécuriser les lieux. Des éléments des unités spécialisées – notamment la Criminal Investigation Division, la Divisional Crime Intelligence Unit et le Scene of Crime Office – ont été mobilisés. Plusieurs hauts gradés, dont des surintendants et inspecteurs, étaient également présents sur place. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Victoria, Candos, pour une autopsie sur instruction du médecin légiste.
Selon les témoignages recueillis, Jean François Victorien, plus connu sous le surnom affectueux de Coloco, résidait dans cette maison abandonnée depuis plus d’une décennie. Ancien habitant de la localité, il avait quitté son foyer il y a plusieurs années après être tombé dans la drogue. Malgré son parcours difficile, il était très apprécié dans son quartier. «Il n’a jamais volé. Il faisait des petits boulots pour subvenir à ses besoins et pour acheter sa dose. Il respectait les gens et on le respectait aussi», raconte un proche. Ce dernier ignore si la victime avait des ennemis. Malgré ses difficultés personnelles, il cumulait les petits boulots et avait élevé une fille avec sa concubine, aujourd’hui décédée. Depuis, c’est la grand-mère maternelle de l’enfant qui en a la garde.
Les enquêteurs soupçonnent que Jean François Victorien a été agressé avant d’être brûlé. Des traces de blessures causées par une arme tranchante ainsi que des ecchymoses ont été relevées sur son corps. Le ou les agresseurs aurai(en) t tenté de dissimuler les violences en incendiant le corps. L’enquête suit son cours pour faire toute la lumière sur ce crime sordide.
Publicité
Publicité
Les plus récents




