Un acte ignoble s’est produit dans la nuit du lundi 24 mars à Belle-Mare. Une femme de 32 ans a été violée après avoir accepté un lift d’un homme qu’elle connaît depuis un an. L’agresseur présumé, un chauffeur de Bramsthan âgé de 30 ans, devait la ramener chez elle, mais en cours de route, il lui a affirmé qu’il devait passer par un village pour récupérer quelque chose.

Ce jour-là, vers 19 h 30, la victime attendait l’autobus près d’un supermarché lorsqu’une fourgonnette s’est arrêtée à sa hauteur. Le chauffeur, qu’elle connaissait, lui a proposé de la déposer chez elle. À son insu, il l’a conduite dans un pensionnat à Belle-Mare, sous prétexte qu’il devait y récupérer des effets personnels. Une fois sur place, il a parlé à la réceptionniste et obtenu la clé d’une chambre. Il a alors demandé à la jeune femme de l’accompagner, affirmant qu’il ne tarderait pas.

À l’intérieur, il l’a enfermée et s’est dirigé vers la salle de bains pour prendre une douche. Il est ensuite ressorti, vêtu d’une simple serviette, et lui a ordonné de se déshabiller. Face à son refus, il l’a empêchée de se défendre, l’a brutalisée et l’a agressée sexuellement. Il ne s’est arrêté qu’après qu’elle a fondu en larmes.

Sous la menace de représailles, notamment celle de faire placer de la drogue chez elle, et en lui affirmant qu’il était séropositif, l’homme a terrorisé sa victime. Ce n’est que deux jours plus tard, souffrant de douleurs, qu’elle s’est rendue à l’hôpital de Flacq pour des examens médicaux, sans toutefois signaler immédiatement l’agression. Ce n’est que le dimanche suivant qu’elle a trouvé la force de dénoncer ce crime odieux. Elle est en mesure d’identifier son agresseur et de fournir des preuves matérielles.