Une affaire de falsification présumée d’un document officiel ébranle les services administratifs. Le lundi 28 avril, une responsable du service juridique et d’enquête auprès de l’Ombudsperson for Financial Services s’est rendue au poste de police de Rose-Hill pour dénoncer une possible fraude impliquant un ancien employé qui était en poste temporaire dans son service.

Selon les sources policières, l’incident remonterait au 12 août 2024. Ce jour-là, elle a procédé à l’évaluation de performance d’un agent qui n’avait pas été confirmé à son poste comme assistant de gestion de bureau entre septembre 2023 et juillet 2024. L’évaluation, réalisée conformément aux procédures officielles, avait été transmise au secrétaire de l’Ombudsperson, qui, à son tour, l’avait remise au titulaire du poste d’Ombudsperson de l’époque pour signature.

Tout semblait s’être déroulé selon les règles jusqu’à ce qu’au mois d’avril 2025, l’agent concerné a sollicité une rencontre informelle avec l’évaluatrice. Lors de cet entretien, il lui a présenté une copie de son formulaire d’évaluation, dans laquelle des modifications suspectes apparaissaient. En particulier, la note globale attribuée à son travail semblait avoir été altérée à l’aide d’une encre rouge.

La responsable a formellement nié avoir modifié l’évaluation après l’avoir remise. Elle a également précisé qu’elle était à l’époque la seule habilitée à effectuer de telles évaluations au sein de l’organisation. Selon ses dires, cette falsification aurait des conséquences directes sur l’avancement salarial de l'agent, ce dernier ayant même adressé une lettre au secrétaire permanent du ministère auprès duquel il est actuellement employé.

Soupçonnant la falsification d’un document gouvernemental officiel, la responsable a remis aux autorités policières plusieurs pièces justificatives soutenant ses accusations. L’enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire.