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Journée internationale des droits des femmes
Christine Laviolette Guérin: Courageuse et déterminée
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Journée internationale des droits des femmes
Christine Laviolette Guérin: Courageuse et déterminée

Passionnée par le contact avec les gens, Christine Laviolette Guérin, âgée de 50 ans, exerce le métier de receveuse chez Rose-Hill Transport (RHT) depuis près de 13 ans. Déterminée, elle est du genre à faire son travail avec tout le dévouement et le sérieux voulu, mais toujours avec le sourire. Mère de trois filles âgées entre 32 et 22 ans, elle est devenue grand-mère d’une petite fille récemment. Un événement qui l’a comblée de joie.
Avant de travailler comme receveuse, Christine a été femme de ménage pendant plus de 10 ans. Mais avec un salaire très modeste, comment subvenir aux besoins de ses trois enfants ? La nécessité de gagner un peu plus d’argent la pousse à se diriger vers le métier de receveuse. Coup de chance car, un homme qui travaillait comme jardinier dans une maison où elle était employée la pousse à aller faire des démarches afin d’obtenir une licence. En effet, il faut savoir qu’avant de pouvoir travailler comme conductor, il faut une licence délivrée par la NLTA. Pour obtenir cette licence, il faut passer un examen écrit qui évalue vos connaissances des réglementations qui existent à Maurice.
Après avoir réussi toutes les étapes voulues, Christine a effet pu intégrer la RHT comme receveuse en septembre 2012 et elle se souvient encore très bien de cette journée. «Au début j’avais un peu peur. J’avais été assignée sur le trajet express Trèfles-Port Louis, le bus était bondé le matin, mais j’ai su me concentrer et terminer la journée sans incident. De plus mon intégration s’est très bien passée dans la compagnie car tous les employés sont très compréhensifs et très amicaux.»
Christine est aujourd’hui une femme épanouie qui aime son travail et qui est reconnaissante envers ce métier qui lui a permis de financer l’éducation de ses enfants. Elle reste toujours positive et demande aux femmes de ne pas baisser les bras, «pa dir pa capav fer, il faut avancer dans la vie».
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