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Questions à…
Ashwin Dookun: «J’avais déjà une avance à la base»
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Questions à…
Ashwin Dookun: «J’avais déjà une avance à la base»

Vacoas-Phoenix, candidat du Reform Party.
Le nouveau conseiller de Vacoas-Phoenix, issu du Reform Party, estime qu’il bénéficiait déjà d’une avance avant que les résultats n’aboutissent à une égalité parfaite et à un tirage au sort. Figure bien connue de la ville et ancien maire de Vacoas-Phoenix en 2006-2007, il affirme vouloir renforcer sa proximité avec les habitants.
Avant le tirage au sort, dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Honnêtement, les gens me connaissent. Ce sont eux qui m’ont poussé à me porter candidat à ces élections. J’ai été conseiller et maire dans le passé, donc j’avais déjà une avance à la base. Lorsque les urnes ont été ouvertes et que j’ai constaté que mon nom revenait fréquemment, j’estimais avoir atteint mon objectif. D’ailleurs, je n’ai pas demandé de recomptage, cela ne m’inquiétait pas. À un moment, j’avais une avance, mais je ne sais pas comment on en est arrivé à une égalité. Au départ, j’étais quatrième, puis finalement ex æquo. Je connais bien ces manœuvres. Avant les élections, le gouvernement avait déjà décidé qu’en cas d’égalité, il faudrait un tirage au sort.
Pouvez-vous nous expliquer dans quelles conditions s’est déroulé le tirage au sort ?
Les deux candidats étaient présents dans une salle, avec le Returning Officer. Chacun pouvait être accompagné d’une personne. Chaque candidat a écrit son nom sur un morceau de papier, que le Returning Officer a plié et placé dans un cornet. Il a secoué le cornet, puis demandé à une personne indépendante de tirer l’un des papiers. J’ai proposé que Fawzi Allymun, qui accompagnait le candidat Mdhin, procède au tirage et j’ai demandé au candidat s’il était d’accord. Finalement, le junior minister l’a fait et mon nom est sorti. Mais cela aurait pu être l’inverse.
Qu’avez-vous ressenti lorsque votre nom a été tiré ?
J’étais très serein car j’avais déjà atteint mon objectif. J’aurais pu demander où étaient passées mes deux voix manquantes, mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai aucun commentaire à faire, car les lois sont claires en cas d’égalité.
Avec 1 930 voix, vous représentez un certain poids électoral. Comment interprétez-vous ce résultat au Ward 3 ?
Je me suis présenté dans un ward qui regroupe Solférino-Paillotte, deux ou trois centres de vote et un autre à La Caverne avec un total de 15 000 électeurs. Dans trois centres, je suis arrivé en tête, alors que dans l’autre, j’étais derrière. Mais au final, le décompte a abouti à un ex aequo. La véritable question, c’est de savoir comment un candidat d’un autre parti a pu obtenir un tel score face au candidat d’une alliance.
Vous êtes le premier conseiller issu du Reform Party à VacoasPhoenix. Que représente cela pour vous personnellement et politiquement ?
C’est une fierté pour le Reform Party, un parti encore très jeune. Selon nos chiffres, 14 % des votants – parmi les 26,7 % qui se sont déplacés – ont voté pour l’Alliance du changement. La vraie question, c’est pourquoi les électeurs ne se sont-ils pas déplacés cette fois-ci, alors qu’en novembre 2024, ils s’étaient mobilisés en plus grand nombre ?
Vous allez siéger dans une ville dynamique mais confrontée à de nombreux défis. Quelles seront vos priorités immédiates ?
J’ai une bonne expérience par rapport aux autres élus qui prendront du temps à comprendre les rouages de la municipalité. Ma priorité est que le conseil regagne ses lettres de noblesse et que le travail soit accompli sans l’ingérence des ministres et députés qui n’ont pas à intervenir dans le fonctionnement des municipalités. Je m’assurerai de cela. J’ai déjà été maire en 2006-2007, et un rapport des collectivités locales en 2011 a démontré que le conseil municipal était reconnu pour le plus grand nombre de terrains de football, de complexes sportifs, de jardins d’enfants et d’espaces verts par rapport aux autres villes. J’ai 15 plaques dans Vacoas-Phoenix. Nous avions travaillé dur à l’époque.
Comptez-vous adopter une approche participative avec les citoyens ?
Depuis 2013, je n’ai pas exercé de politique active. Je suis pharmacien et je tiens une pharmacie en ville. Je suis accessible aux gens, je leur donne des conseils, je participe à diverses activités. Les gens savent comment je travaille. Je rencontre 200 à 300 personnes par jour et je garde toujours ce lien direct. Cette proximité restera.
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