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Géraldine Geoffroy: «Le Reform Party a gagné en reconnaissance et en soutien populaire»

5 mai 2024, 15:49

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Géraldine Geoffroy: «Le Reform Party a gagné en reconnaissance et en soutien populaire»

Géraldine Geoffroy, candidate du Reform Party

Le Reform Party a dévoilé le 1er-Mai sa liste de candidats dans les 20 circonscriptions. L’ancienne journaliste/ animatrice radio, membre du parti, aborde les enjeux de la prochaine campagne électorale. Elle revient également sur les réformes proposées par le parti, sa structure interne et sa vision politique.

Vous avez présenté votre liste de candidats – qui doit encore être finalisée – mercredi. Vous misez sur pas mal d’«inconnus»…

Certains d’entre eux sont effectivement peu connus, mais nombre d’entre eux sont déjà très actifs sur le terrain et dans leur circonscription respective. Les électeurs expriment souvent le désir de voir de nouvelles têtes pour un changement et c’est là que nous faisons toute la différence. Ces personnes ont souhaité rejoindre le parti et nous avons tenu compte de leur expérience, de leur vision et de leur potentiel de contribution.

Dans cette liste, certains candidats à venir – pas encore listés – sont mentionnés comme des «well-known candidates». Sont-ils membres d’autres partis politiques connus ?

Non, ces candidats ne sont pas des transfuges d’autres partis politiques et n’ont aucun lien avec eux. Ce sont des professionnels des secteurs public et privé qui prévoient de démissionner de leur poste pour se joindre à nous. Ils attendent simplement de finaliser les formalités de leur départ.

Le leader du parti, Roshi Bhadain, a souvent évoqué le deal «papa-piti» pour dénoncer les dynasties. Qu’en est-il de son fils Rishon? Va-t-il bénéficier de ce deal aussi ?

Le Reform Party possède une structure de direction distincte et Rishon n’en fait pas partie. Il suit son propre chemin politique et a déjà fait ses preuves, notamment en étant élu en tête de liste à Albion aux dernières élections villageoises. Il forge sa propre voie politique, bien qu’il soit le fils du leader. Il effectue également son pupillage au cabinet de son père.

Pourquoi avez-vous rejoint le Reform Party ?

Après avoir été journaliste pendant 20 ans, j’ai été inspirée par un parti possédant un leadership solide. Les 80 réformes proposées ont attiré mon attention et je recherchais quelque chose de nouveau. J’ai trouvé une résonance avec les aspirations du Reform Party pour un véritable changement. Je ne voulais pas simplement adhérer à un parti traditionnel. Mon engagement politique vise à contribuer activement aux changements que je souhaite voir dans mon pays. Nous assistons à un changement significatif dans le paysage politique, avec de nouveaux partis émergents comme des alternatives sérieuses pour l’avenir.

Pourtant, le leader n’a pas été élu au no 18 et au no 20...

Il est important de considérer que le contexte politique actuel est très différent de celui d’alors et qu’il n’est pas pertinent de faire des comparaisons directes. En cinq ans, le parti a considérablement évolué et gagné en reconnaissance et en soutien populaire. Le Reform Party dispose aujourd’hui d’une force différente, et il est essentiel de se concentrer sur le présent, où nos propositions de réformes sont bien accueillies par la population. Nous avons progressé de manière significative.

Comment le parti se prépare-t-il pour la campagne électorale ?

Nous nous sommes concentrés sur la présentation des 80 réformes le 1er-Mai, ce qui a nécessité beaucoup de travail en amont. Les candidats sont désormais équipés du programme et des outils nécessaires pour entamer la campagne avec leurs colistiers. Chacun travaillera dans sa circonscription pour poursuivre nos efforts et concrétiser nos projets.