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Agression d’une élève
L’identification de l’enseignante refusée en cour
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Agression d’une élève
L’identification de l’enseignante refusée en cour
Lors du procès devant la Children’s Court d’une enseignante accusée d’avoir agressé une élève de sept ans, la magistrate Dinya Mooloo a statué sur une motion de la défense, qui objectait à un exercice d’identification de l’accusée par la victime en cour. Cela, dit-il, constituerait une violation des droits de sa cliente, qui avait déclaré qu’elle n’était qu’une enseignante remplaçante. «De plus, l’infraction présumée s’est produite en juillet 2017 et l’enfant qui n’avait que sept ans est interrogée au tribunal plus de six ans et demi plus tard. Elle a vu l’accusée au tribunal et même entendu son nom.» Après les débats, la magistrate a estimé «que le souvenir de la plaignante a dû s’estomper avec le temps et qu’il existe un risque sérieux que son témoignage soit influencé par le fait de voir l’accusée au banc des accusés.» D’autant, ajoute la magistrate, «qu’aucune raison valable n’a été avancée par la police pour expliquer pourquoi une séance d’identification n’avait pas eu lieu au moment des faits. À la lumière de cela, j’utilise mon pouvoir discrétionnaire pour ne pas autoriser cette identification.»
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