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Injonction de Quatre Tilapat

Le National Parks Service rejoint l’affaire des singes

21 février 2024, 11:00

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Le National Parks Service rejoint l’affaire des singes

Extrait du rapport de Quatre Tilapat sur la situation des singes à Maurice.

La demande d’injonction de l’organisation non gouvernementale (ONG) Quatre Tilapat, représentée par Linley Moothien, contre la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) et Biosphere Trading Ltd, réclamant que la cour ordonne la destruction des cages d’un élevage de macaques appartenant à Biosphere Trading Ltd et la remise dans la nature des singes qui y sont enfermés, a été portée devant la juge en référé, Iqbal Maghooa, hier. Le National Parks and Conservation Service (NPCS), relevant du ministère de l’Agro-industrie et chargé de garantir une gestion durable et la restauration de la faune et de la flore terrestres natives de Maurice, sera également partie dans l’affaire et devra faire part de sa position. L’affaire sera de nouveau appelée le 20 mars.

Après la publication du rapport de Quatre Tilapat sur la situation des singes à Maurice, l’ONG, sur conseil de son avocat, Mᵉ Manoj Appado, estime que le NPCS est une partie intéressée à cette affaire. L’ONG réclame aussi que Biosphere Trading Ltd soit interdite de se livrer à la capture et à l’élevage de singes.

Cette affaire a éclaté après la publication de photos compromettantes prises le 23 juillet 2023, d’une ferme d’élevage de singes à Closel, Tamarind Falls, gérée par Biosphere Trading Ltd. Celle-ci est accusée de capturer et d’élever des macaques à longue queue pour les exploiter commercialement, voire les exporter.

L’ONG dénonce vigoureusement cette pratique et affirme que la ferme de singes comporte cinq bâtiments, abritant chacun 40 cages. Les conditions de vie des animaux sont considérées comme inacceptables, entraînant stress et maltraitance, et conduisant à leur mort prématurée.

Linley Moothien souligne que c’est la première fois qu’une ferme de singes à Maurice est amenée à répondre de ses actes devant la justice, malgré des années de maltraitance animale. Il ajoute avoir porté plainte au poste de police de Vacoas le 1er août et écrit une lettre à la MSAW le 4 août. Or, cet organisme censé promouvoir le bien-être des animaux est resté insensible à cette situation.