Le lieu de crime environnemental ne laisse pas indifférent. Le reportage photos montrant des déchets accrochés en trophées dans notre édition du 12 septembre non plus. Deux groupes, Les GaillArts composés de citoyens-artistes engagés, et le Club Rotaract de Port-Louis, ont mis la main à la pâte pour débarrasser ce bout de «mama lamer-later Moris» du fléau de la pollution anthropique.

Les GaillArts, groupe d’artistes-peintres qui se réunit une fois par mois sur un site différent, étaient aux Salines, pour peindre en plein air, il y a quelques semaines. «Nous avons été choqués par la pollution des lieux. Quand on vient, ce n’est pas juste pour peindre du beau. Notre but maintenant, en nous rendant dans un endroit, est d’apporter au moins deux sacs-poubelle chacun, pour ramasser non seulement nos déchets à nous mais mettre la main à la pâte pour quitter l’endroit plus propre en repartant», explique Roxane Hart-Goupille, une des membres des GaillArts.

Avec une dizaine d’autres artistes-peintres du groupe, elle a aidé, le 23 septembre, à débarrasser ce bout de plage, jouxtant l’ex-Sugar Bulk Terminal, des horreurs humaines en toute sorte, dont les déchets plastiques, le pire de tout, en pole position. Un collecteur de déchets recyclables était sur place, ce jour-là, pour acheminer les ordures récupérables chez les recycleurs.

«Nous sommes des artistes. Nous avons une conscience et avons réagi face à la pollution afin d’essayer de rendre en réel la beauté des lieux. Nous restons engagés et espérons maintenir une telle démarche et voir agrandir l’équipe» , renchérit Siddick Nuckcheddy, une des têtes pensantes du collectif Les GaillArts.

«Nous sommes des artistes. Nous avons une conscience et avons réagi face à la pollution afin d’essayer de rendre en réel la beauté des lieux. Nous restons engagés et espérons maintenir une telle démarche et voir agrandir l’équipe» , renchérit Siddick Nuckcheddy, une des têtes pensantes du collectif Les GaillArts.

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Le Club Rotaract de Port-Louis: l’engagement des jeunes au service de l’environnement

Composé principalement de jeunes professionnels, mais ouvert aux jeunes dès l’âge de 18 ans, le Club Rotaract de Port-Louis est un moteur de l’engagement communautaire. Leur calendrier est rythmé par des projets significatifs, avec au moins une initiative par mois, parfois même plus fréquemment lorsque d’autres organisations non gouvernementales sollicitent leur aide. Leur dernière mission les a conduits à la plage des Salines, en réponse à l’appel lancé par un article du journal «l’express» intitulé «Les Salines : le musée des ordures». Selon Diksha Dahoo, la présidente du club, chaque jour devrait être une journée de nettoyage. Une journée par an ne suffit certainement pas, surtout au vu de la quantité de déchets présents sur la plage des Salines. Diksha Dahoo souligne l’importance cruciale d’une action environnementale quotidienne. Elle insiste sur le fait que les jeunes ont un rôle vital à jouer dans la préservation de notre planète et que chaque geste compte. Son leadership inspirant incite les membres du club à suivre son exemple, faisant du Club Rotaract de Port-Louis un phare de l’activisme environnemental. Leur message est clair : chaque geste en faveur de l’environnement, aussi minime soit-il, contribue à un monde plus propre et plus vert pour tous.